Comment comprendre que des agents de l’Etat déjà engagés par une décision, notifiés et qui se présentent tous les jours au travail en remplissant leurs tâches conformément aux documents qui régissent le Mécanisme Gouvernemental de la Sécurité (MGS) ont du coup, tous, été obligés à passer un test d’admission ? Drôle tout de même ! Mais c’est bien la démarche imposée par le nouveau coordonnateur du MGS, Roger Mundeke. Une manigance en réalité, dénonce-t-on, visant à remplacer des agents par des nouveaux. À bien lire le mémo, c’est une affaire de listing frauduleux qui se trouverait déjà au niveau de la direction de paie du Budget, qui motive l’action décriée et inimaginable du coordonnateur du MGS sous la protection visible du cabinet du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur.
À travers un Mémorandum dont une copie est parvenue à Infos27.cd, les agents du Mécanisme Gouvernemental de la Sécurité (MGS) ont fait part au Premier ministre, chef du gouvernement, de la paralysie, mieux, du tâtonnement dans le fonctionnement de cette structure depuis l’avènement du nouveau coordonnateur.
Le 19 septembre 2023, note-t-on dans ce document, soit un mois seulement après sa nomination, M. Roger Mundeke a interdit aux agents de venir au travail, jusqu’à ce qu’il allait appeler un à un au moment opportun. Curieux, en date du 29 août 2023, la coordination dirigée par Roger Mundeke va afficher un communiqué relatif à l’organisation de formation pour le renforcement des capacités des agents et cadres du MGS. C’est dans ce jeu que les agents ont constaté le changement de cap, du séminaire de renforcement de capacités au test d’admission obligatoire. Une initiative selon le coordonnateur, émanant des VPM de l’Intérieur et de la Fonction publique.
C’est dans la précipitation d’un tel coup que le coordonnateur va vite déjà retirer auprès de la Rawbank le listing de paie des agents pour les mois d’août et septembre 2023 auprès du gestionnaire des comptes.
Bien loin d’attendre l’action du Premier ministre, chef du gouvernement, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, mis en ampliation dans ce mémo, devra, sans nul doute, rétablir l’ordre dans cet établissement de son secteur afin que tous ceux qui travaillent pour ternir l’image non seulement de son action, mais aussi celle du chef de l’Etat soient mis hors d’état de nuire. Avec Félix Tshisekedi et sans doute Peter Kazadi, il est clair que l’heure n’est plus celle des injustices sociales et de manigance éhontée.
Infos27