La capitale indienne, New Delhi, est une fois de plus confrontée à un épisode de pollution intense, caractérisé par un brouillard jaunâtre et toxique. En conséquence, toutes les écoles ont été fermées à partir du vendredi 3 novembre.
Selon la société suisse de surveillance de la qualité de l’air, IQAir, le niveau de particules PM 2,5, considérées comme les plus dangereuses, dépasse de plus de 18 fois le niveau maximum fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce brouillard toxique, alimenté par les brûlis agricoles, les émissions industrielles et le trafic routier, stagne dans cette mégapole de 30 millions d’habitants.
Pour rappel, la pollution atmosphérique est un problème récurrent à New Delhi, mais cette situation est particulièrement préoccupante. Les particules PM 2,5 sont extrêmement fines et peuvent pénétrer profondément dans les poumons, entraînant des problèmes respiratoires et cardiovasculaires. L’OMS recommande un niveau maximum de 25 microgrammes par mètre cube d’air pour ces particules, tandis que le niveau actuel à New Delhi dépasse les 450 microgrammes par mètre cube.
Delhi.
La Rédaction