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Kinshasa
5 juillet, 2024 - 03:58:27
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TSHOPO : La situation des déplacés de conflit “Lengola et Mbole” s’empire, les cas des décès s’enregistrent.

Loin de leurs communautés depuis le mois de Février, les déplacés de conflit de “Lengola-Mbole” demeurent dans la vie déplorable et sans secours nécessaire pour eux jusqu’à présent, situation qui occasionne les cas de maladie et de décès.

Sortis de 47 villages, aux secteurs de Ubundu et Opala, dans la province de la Tshopo, toutes ces familles ont abandonné leurs domiciles pour se réfugier dans la paroisse Sainte Marthe dans la commune de Lubunga, ne voient aucun signe de reprise de cours normal de la vie pour leurs familles, aussi pour les enfants (de 0 à 14 ans) qui ont même arrêté le chemin de l’école de cela dix mois déjà.
Les affrontements dans les quartiers périphériques basés sur le conflit foncier continue à mettre en mal toutes les communautés de ce coin du pays.
Obligés de désencombrer leur site d’hébergement, certains déplacés se cherchent en faisant quelques travaux de menages dans des familles d’accueil pour leur survie.
Sans confort, ni assistance, les mille cinq cents déplacés, au départ, ne bénéficient que de l’aide de la population environnante, des fidèles de l’église Sainte Marthe, nous explique le curé de la paroisse, Père Masudi.
En cas de maladie, quelques gestes de secours nous parviennent du centre de santé de la paroisse Saint André. Mais malheureusement tout celà ne correspond pas aux besoins qui se présentent par la précarité de la quantité, ajoute t-il.

Signalons qu’une seule fois que ces victimes de conflit ont vu l’autorité provinciale c’était le mardi 31 octobre, soit une semaine passée. Dommage, leur situation ne s’améliore en rien. D’ailleurs de ces jours, nous comptons déjà quatre morts dont un enfant suite à la malnutrition puis trois adultes suite au manque de soin de santé adéquat pendant leur état de maladie, nous témoigne un déplacé.

Et le curé revient à sa proposition donnée au mois d’Avril pour pallier la situation “nourrir les déplacés n’est pas ce qu’ils cherchent le plus. Que l’État organise des concertations entre les délégués des communautés en conflit, des notables, des religieux, les autorités politico-administratives et autres parties prenantes pour rétablir la paix et la sécurité”

Rhollie Ronsard NSAMUANZAMBI

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