Des candidatures à faire plier de rire, voilà l’image claire affichée par certains de ceux qui ont crié sur tous les toits leurs ambitions de diriger la République. Des refrains de dénonciation de tentatives d’empêchement, non prouvées d’ailleurs, ont retenti si fort, et pourtant les ambitions étaient démesurées. En réalité, aucun blocage n’a eu lieu.
De la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à la Cour constitutionnelle, tous les prétendants ont obtenu le feu vert pour concourir.
Une image particulière d’inclusivité tant recherchée depuis les cycles électoraux précédents. Mais malheureusement, la compétition ne s’ouvrira pas à tous ces 26 prétendants en raison de leurs auto-éliminations. Autrement dit, un par un, les candidats sponsorisés se dévoilent pour laisser le champ libre aux véritables poids lourds de la course.
Parmi la vingtaine d’engagés sur les listes définitives de la Cour constitutionnelle, il est fort à parier qu’à l’approche du sprint final du 20 décembre prochain, on ne comptera plus qu’une dizaine, voire moins, pour rivaliser avec le candidat de la Majorité, le Président sortant Félix Tshisekedi.
Du théâtre, dès lors que l’option d’une candidature unique ou commune doit se décider en amont plutôt qu’en aval, sauf si cela est fait à l’envers du monde ! En réalité, on sert déjà le plus offrant. Et qui sait si c’était là la vraie raison des candidatures marchandes !
Une réalité qui illustre autant les évidences de la politique congolaise, teintée de l’expression des intérêts personnels au lieu des valeurs. Néanmoins, chaque citoyen congolais se fait déjà une idée précise des tenants et des aboutissants de cette élection.
Jeter l’éponge ne sera finalement pas une surprise. C’est l’aura nationale qui a manqué. Une réalité dévoilée à l’image de la grenouille voulant se faire grosse comme un buffle !
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