La ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, connaît depuis quelques jours une flambée des prix des denrées alimentaires, notamment le maïs.
Un meka de maïs qui se vendait à 5000 FC se négocie aujourd’hui entre 8500 FC et 9000 FC.
Le coordonnateur de la Nouvelle Société Civile du Congo, Albert Ngalamulume, s’est confié à infos27.cd ce vendredi 24 novembre, exprimant sa préoccupation face à cette situation. Il indique que cette hausse est due à la coupure de la voie ferrée en deux parties par une tête d’érosion à Bena Leka, dans le territoire de Demba, situé à 120 km de la ville de Kananga.
Il précise également que les trafics ont été suspendus en raison de l’impraticabilité de cette dernière.
“Il y a un problème sérieux avec la voie ferrée qui a été coupée en deux au niveau de Bena Leka, qui est aujourd’hui impraticable depuis quelques jours, les trafics ont été suspendus. Depuis cet événement, la SNCC n’a pas ravitaillé la ville de Kananga en maïs. Cette situation a des conséquences sur les prix du maïs dans la ville de Kananga”, a-t-il indiqué.
Il ajoute ensuite : “La deuxième raison est l’impraticabilité de nos routes, notamment les routes agricoles et même les routes d’intérêt provincial, pour se rendre à Demba. Demba est un territoire qui ravitaille la ville de Kananga en maïs ou en produits vivriers et agricoles. Aujourd’hui, cette route est dans un état de délabrement très avancé, ce qui contribue à la hausse des prix du maïs.”
Par ailleurs, cet acteur de la société civile invite le gouvernement provincial à mettre en place d’autres stratégies pour soulager la population kanangaise face à cette situation.
Joseph Mabanza Wakwansampi