Depuis près d’un demi-siècle, les Congolais n’ont pas bénéficié d’une carte d’identité. De la parole à l’acte, Félix Tshisekedi marque ainsi un tournant historique pour le pays dans la constitution du fichier général de la population, avec l’Office national de l’identification de la population (ONIP). Cette constitution du fichier d’identification de la population de l’État civil va combler le vide dû au dysfonctionnement criant lié à l’absence des données du service de l’État civil, dont le dernier recensement de la population remonte à 1984.
Ce sujet a fait l’objet d’un briefing-presse, vendredi 15 décembre en direct sur la télévision nationale (RTNC). À cette occasion, les spécificités de la nouvelle carte d’identité ont été expliquées aux médias par le directeur général a.i. de l’Office national d’identification de la population (ONIP), Stanislas Kenza, et M. Cédric Huet, directeur Afrique d’Idemia, le partenaire de l’ONIP dans la délivrance de la carte d’identité, tous aux côtés du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Il s’agit d’une carte d’identité nationale, moderne et durable grâce à l’usage du polycarbonate.
Elle est dotée des meilleures technologies lui conférant une sécurité optimale. Forte des symboles nationaux intégrés à son design tels que le léopard, le drapeau et l’étoile. On y retrouve un portrait couleur du détenteur et un portrait secondaire apparaissant sous forme d’image fantôme ; une impression offset « arc-en-ciel » qui applique un dégradé de couleurs sur toute la largeur de la carte ; les lettres CONGO apparaissant sous forme de motifs numismatiques ; le Léopard et la colline sur laquelle il est juché sont composés de motifs en impression duplex ; le texte REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO apparaît en microtextes ; les lettres CONGO et les étoiles sont révélées sous lumière ultraviolette avec une fluorescence « arc-en-ciel » jaune-bleu-jaune.
La carte biométrique contient une puce sans contact qui permet, entre autres, l’authentification du porteur.
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