Lors d’une récente déclaration, Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, candidat à l’élection présidentielle de la semaine dernière, a exprimé leur refus de recourir aux voies légales et à la cour constitutionnelle, qu’il qualifie de tribale, pour contester les résultats du scrutin en cours de publication par la Ceni à Kinshasa depuis le vendredi 22 décembre dernier.
En réaction à ces propos, Thierry Monsenepwo, acteur politique de l’Union sacrée, a estimé que ces déclarations confirment la thèse selon laquelle le regroupement politique de Katumbi s’est préparé à la contestation et non aux élections.
Dans une vidéo parvenue à notre rédaction ce jeudi 28 décembre 2023, Thierry Monsenepwo a souligné que l’ancien président de l’Assemblée Nationale, en tant qu’homme des lois, ne devrait pas méconnaître les principes de la gestion démocratique post-électorale.
Il a également rappelé que la cour constitutionnelle, décriée par Kamitatu, avait été saluée lorsqu’elle avait validé la candidature de M. Katumbi le 30 octobre dernier. Monsenepwo a réaffirmé que les allégations de fraude ne sont pas fondées, citant les observations de la SADC, de la CEEAC, de l’UA et d’autres missions d’observation qui ont confirmé que les défis logistiques ne compromettraient pas les résultats finaux.
Il a également souligné que l’opposition, consciente de son échec dans plusieurs provinces lors de la campagne, se prépare à contester les résultats à venir.
CK