L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) condamne les actes de vandalisme perpétrés au siège d’Ensemble pour la République, le parti de l’opposant Moïse Katumbi, classé deuxième avec un peu plus de 18 % des voix derrière Félix Tshisekedi (73 %), après les élections générales du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC).
Cette structure accuse Julie Kalenga et Ciabuine Wa Mihigo John, respectivement gouverneure et commandant de la police dans le Kasaï-Oriental, de complicité dans cette affaire.
« L’IRDH trouve inacceptable que la célébration de la victoire se transforme en chasse aux opposants. Il recommande au Ministre de l’Intérieur d’interpeller madame la Gouverneure de Province et le Commandant de la Police qui ont été informés de l’éventualité de l’attaque, mais ont négligé de protéger ces citoyens et leurs biens », peut-on lire dans un communiqué publié ce lundi 01 janvier.
D’après cette organisation des droits de l’homme basée à Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga, ces actes ont provoqué l’attaque de paisibles citoyens à Likasi par des militants jugés proches de Moïse Katumbi, en représailles.
L’IRDH invite ceux qui contestent les résultats provisoires de la Céni à le faire selon les procédures fixées par la loi. « Par rapport aux irrégularités constatées, à la corruption et à la fraude, l’Institut recommande aux victimes de parachever le processus électoral par une procédure en contentieux des résultats devant les juridictions compétentes, conformément à la loi électorale ».
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) avait, pour sa part, déjà condamné ces actes de vandalisme et de destruction méchante du siège du parti de Katumbi à Mbuji-Mayi. Elle appelait à l’ouverture d’enquêtes pour des poursuites judiciaires contre les auteurs.
La rédaction