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2 juillet, 2024 - 17:09:29
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Scrutins du 20 décembre, Noël K. Tshiani : « Les conditions actuelles ne justifient pas le recours à l’article 64 »

« La société congolaise est trop malade. Il faut beaucoup de courage et de détermination pour faire ce qui convient d’être fait pour redresser le pays. Je crois que la Céni fait des efforts qu’il faut soutenir et encourager. Les conditions actuelles ne justifient pas le recours à l’article 64 de la constitution, étant donné que les appels viennent de mauvais perdants qui refusent de concéder la défaite, comme cela est de coutume dans une démocratie ».

Ces propos sont du candidat président Noël K. Tshiani qui s’était finalement retiré avant la tenue des scrutins en soutenant le candidat Félix Tshisekedi, qui a été proclamé vainqueur lors de la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Dans un entretien exclusif accordé à Infos27, cet acteur politique, mesurant le coût des élections à 1,2 milliards de dollars américains, est d’avis, qu’elles ne sont pas parfaites, « mais elles ont été qualifiées de satisfaisantes par les observateurs internationaux impartiaux (Union Africaine, SADC, CIRGL, CEEAC, CENTRE CARTER) malgré les irrégularités identifiées ». « On ne va donc pas les annuler pour recommencer à zéro en engageant encore 1,2 milliards de dollars que nous pourrions utiliser pour des hôpitaux, des universités ou pour exécuter des projets créateurs d’emplois pour la population », a-t-il souligné.

Selon lui, pour la présidentielle, le vin est tiré, il ne reste qu’à le boire. Pour les législatives, la Céni, souhaite-t-il, doit poursuivre le nettoyage de la liste des candidats avec les invalidations des fraudeurs.

« La Céni considère que le pourcentage des voix annulées est très insuffisant pour impacter sur les résultats de la présidentielle. Nous avons besoin d’une autre classe de législateurs et de hauts fonctionnaires de l’État. La lutte contre la fraude et la corruption doit être menée sans pitié avec l’appui de la justice.

Les conditions actuelles ne justifient pas le recours à l’article 64 de la constitution, étant donné que les appels viennent de mauvais perdants qui refusent de concéder la défaite, comme cela est de coutume dans une démocratie », a-t-il conclu.

C. Ilunga

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