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Kinshasa
5 juillet, 2024 - 05:28:37
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Une démarche sans issue : l’opposition projette une manifestation le jour de la prestation de serment de Tshisekedi

N’étant pas d’accord avec les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante Céni, l’opposition congolaise l’organise une marche de contestation le jour même de l’investiture du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

A quelques heures de la cérémonie de la prestation de serment du président réélu à la dernière présidentielle du 20 décembre 2023, l’opposition congolaise réunie comme un seul en bloc projette une marche de protestation, le samedi 20 janvier 2024, jour même de la cérémonie d’investiture du président de la République.

Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Floribert Anzuluni dénoncent ce qu’ils qualifient de « simulacre d’élections ». Jusque-là, ces trois opposants gardent secret les itinéraires de leur marche.

Les opposants et candidats malheureux à la présidentielle de décembre 2023, dont Martin Fayulu, Moïse Katumbi, et Floribert Anzuluni appellent leurs militants à manifester le 20 janvier 2024 à travers tout le pays. C’est à cette même date que Félix Tshisekedi doit prêter serment en tant que président de la République élu.
Dans une déclaration faite jeudi 18 janvier 2024, les leaders politiques ont appelé leurs militants à la mobilisation. Ils dénoncent au passage ce qu’ils qualifient de « simulacre d’élections ». Aucun itinéraire spécifique n’a été spécifié pour cette marche. Les leaders disent s’attendre à ce que la population se mobilise spontanément partout où elle se trouve.

Cette annonce survient dans un contexte de tensions persistantes autour du processus électoral en RDC, avec des contestations sur la légitimité des résultats de l’élection présidentielle.

Martin Fayulu, Floribert Anzuluni et Martin Fayulu persistent dans leur demande d’annulation des élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo, citant de « graves irrégularités et fraudes massives largement documentées ».

Ils font référence à la récente publication de la liste des députés nationaux par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et aux protestations enregistrées même au sein de la majorité au pouvoir. Les candidats soulignent des scènes de contestations, parfois violentes, au sein de l’Union sacrée de la nation (USN), la plateforme politique bénéficiaire des fraudes présumées.

Les trois leaders accusent la CENI d’avoir fabriqué des résultats conduisant à des nominations, citant des acteurs politiques de premier plan, dont le ministre de l’Intérieur et le secrétaire général du parti présidentiel “UDPS”.

Ces derniers accusent la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’avoir fabriqué des résultats ayant abouti à ce que d’aucuns qualifient de nominations. Des accusations renforcées par la non-publication d’une nouvelle liste, pourtant annoncée par la CENI, des candidats fraudeurs, suite à de fortes pressions politiques.

Ils estiment que ce « nouveau braquage électoral » renforce les crises politiques récurrentes en RDC, soulignant la contestation de la légitimité des institutions comme l’une des causes fondamentales des crises politiques depuis l’indépendance du pays.

St Augustin K.& Choukranie Ilunga

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