La guerre dans l’est de la RDC continue de causer des souffrances et des défis pour les populations locales. Récemment, la rébellion a imposé une interdiction de sortie à tout jeune âgé de 18 ans de la cité frontalière de Bunagana. Des organisations de jeunesse ont dénoncé cette mesure, soulignant qu’elle conduisait à un enrôlement forcé des jeunes dans la rébellion.
Selon Theoneste Bahati, communicateur de l’organisation Africa Amani, cette interdiction a été accompagnée d’un enrôlement forcé observé dans la cité depuis deux jours. Des rapports font état d’un groupe de plus de dix jeunes pris en otage dans une maison d’habitation depuis le vendredi 19 janvier. Il y a des craintes que ces jeunes soient soumis à des actes de torture et ensuite conduits à Chanzu pour leur formation militaire.
Theoneste Bahati a également mentionné que l’opération de recrutement forcé était orchestrée par un membre du M23-RDF, nommé monsieur Kayazari, qui occupe le poste de chef de la cité de Bunagana. Cette situation soulève de graves préoccupations quant au respect des droits des jeunes et à leur sécurité dans la région. Les organisations de jeunesse jouent un rôle crucial en dénonçant de telles pratiques et en plaidant en faveur des droits des jeunes dans de telles situations.
Franck Yenga