Ce sommet contribuera à clarifier les objectifs du commerce mondial du gaz, en établissant un équilibre entre les régions confrontées à la rareté et celles bénéficiant d’une abondance, ainsi qu’entre les zones menacées par une pénurie d’approvisionnement et celles disposant d’approvisionnements sûrs.
L’Algérie accueille le 7ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF), du 29 février au 2 mars 2024.
Ce forum réunit les principaux pays exportateurs de gaz, représentant ensemble 70 % des réserves mondiales de gaz prouvées, plus de 40 % de la production commercialisée, 47 % des exportations par gazoducs et plus de la moitié des exportations de gaz naturel liquéfié au niveau mondial.
Ces assises se veulent un important espace de coordination et de dialogue entre les pays exportateurs de gaz pour évaluer le marché en termes d’offre et de demande et connaître la tendance en cours en cette conjoncture économique délicate marquée, notamment par de graves tensions géopolitiques, ce qui a entrainé une augmentation de la demande sur le gaz naturel et a propulsé le forum au devant de la scène énergétique pour interagir avec les grands consommateurs, en tenant compte des problèmes logistiques qui entravent sa commercialisation.
Le Sommet permettra la cristallisation d’une vision plus claire des objectifs du commerce mondial du gaz, avec un équilibre entre les zones de rareté et les zones d’abondance, ou les zones menacées par une pénurie d’approvisionnement et celles disposant d’approvisionnements sûrs. Il devrait, ainsi, mettre en place des indicateurs clairs pour les prix du gaz pour les années à venir, de manière à assurer l’équilibre nécessaire entre ces prix et ceux du pétrole ou des autres sources d’énergie.
En accueillant le 7ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du GECF, l’Algérie poursuit ses tentatives à la recherche de solutions à la crise énergétique mondiale, sachant qu’elle abrite le siège de l’Institut de Recherche sur le Gaz (GRI) relevant du GECF, qui contribue à l’organisation de l’opération d’exportation du gaz et au maintien de l’équilibre du marché international.
Le souci de garantir les approvisionnements en énergie, dans le contexte actuel de tensions sécuritaires, source d’inquiétude pour de nombreux pays, fait de ce sommet un rendez-vous propice pour un dialogue constructif entre les pays membres, axé sur l’importance du rôle du gaz naturel dans la préservation de la croissance économique et du développement durable.
PM