En promouvant des pratiques agricoles durables, des méthodes de fermentation de haute qualité et des formations pour les agriculteurs locaux, “Mole Groupe”, une entreprise basée en Suisse, avec sa filiale en République démocratique du Congo, à Nganda-Tsundi, dans la province du Kongo Central, devient incontestablement un modèle qui symbolise la renaissance de la filière cacao en République démocratique du Congo. Son directeur général Gandi Mole contribue ainsi au redressement économique du pays, tel que prôné par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, en offrant des opportunités économiques aux communautés locales à travers ce projet.
C’est par l’engagement des Congolais eux-mêmes que la renaissance devient une réalité dans de nombreux secteurs. C’est le cas dans le secteur agricole, plus précisément dans la filière du cacao, où le marché congolais propose désormais des cacaos de spécialité. Il s’agit de produits gourmets aux saveurs plus subtiles, cultivés et récoltés dans des conditions idéales sur le site de production de « Mole Groupe » à Nganda-Tsundi, dans le Kongo Central.
« Mole Groupe » promeut des pratiques agricoles durables, des méthodes de fermentation de haute qualité et offre des formations aux agriculteurs locaux. Cela contribue à améliorer la qualité du cacao congolais et à offrir des opportunités économiques aux communautés locales. « Nous mettons un point d’honneur à adopter des pratiques agricoles durables, minimisant notre empreinte écologique tout en préservant la biodiversité. En collaborant étroitement avec les communautés locales, nous nous efforçons de créer des opportunités d’emploi et de contribuer au bien-être social. Mole Groupe a réussi à mettre en place plusieurs initiatives vertueuses pour les cultivateurs de cacao congolais, notamment en augmentant leur revenu de 40% par rapport au prix fixé par le gouvernement congolais pour la campagne 2023. Ce prix a permis à 2 000 planteurs de réduire leur insécurité alimentaire et d’améliorer la santé et le bien-être de leurs familles. Nous avons investi dans les services sociaux et locaux, dans la formation des agriculteurs, les soins médicaux et les frais de scolarité afin d’éviter le travail des enfants dans notre chaîne d’approvisionnement », a fait savoir le directeur général de Mole Groupe, Gandi Mole.
Selon lui, le cacao de la RDC a le potentiel de devenir un acteur majeur sur le marché mondial. « Il peut non seulement apporter une contribution significative à l’économie du pays, mais aussi renforcer la réputation de la RDC en tant que producteur de cacao de qualité », a-t-il souligné.
Aussi plaide-t-il pour le soutien aux efforts de développement de l’industrie cacaoyère en RDC, tant du point de vue économique que social.
« En investissant dans la formation des agriculteurs, l’amélioration de l’infrastructure, et en promouvant des pratiques durables, on peut aider à transformer le cacao de la RDC en un atout précieux pour le pays et la communauté mondiale des amoureux du chocolat. Nous nous efforçons de renforcer la résilience économique et environnementale des petits exploitants agricoles et de leurs familles afin d’apporter des avantages aux personnes et aux communautés concernées, ce qui me tient personnellement à cœur. Il ne s’agit pas seulement d’un sens des responsabilités, mais aussi d’un investissement essentiel pour la sécurité de notre chaîne d’approvisionnement et le succès à long terme de notre entreprise et de tous ceux qui comptent sur nous. En tant que directeur général de Mole Groupe, mon rôle est de développer une croissance rentable pour notre entreprise, et pour ce faire, le développement durable est tout simplement obligatoire », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, dans cette entreprise laborieuse pour le maintien, notamment, de la qualité, M. Aydin Tor, directeur commercial de Mole Groupe a énuméré des défis qui se posent malgré les avancées enregistrées. Il s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes très fiers des progrès que nous avons accomplis dans la promotion de la durabilité dans le secteur du cacao en RDC, même si nous savons qu’il reste encore beaucoup à faire avant de pouvoir dire que l’avenir du cacao de la RDC, et de ses cultivateurs, est vraiment assuré, notamment en termes de partage des connaissances et de partenariats visant à intégrer la transparence et la responsabilité dans un système logistique complexe aux nombreuses interdépendances. Bien que le cacao de la RDC possède un potentiel énorme, il est important de noter que l’industrie cacaoyère congolaise est confrontée à plusieurs défis. L’instabilité politique, les infrastructures insuffisantes, les problèmes de transport, des routes en état de délabrement ainsi que les questions de durabilité environnementale sont autant de barrières à surmonter. Cependant, Mole Groupe vise à améliorer ces aspects et à développer une chaîne d’approvisionnement plus éthique et durable ».
PM