« La ville nous parle. La ville saigne, pleure de notre négligence. Elle se demande ce qu’elle a fait pour mériter autant d’ingratitude de la population qu’elle protège. C’est pour cela que loin de tout cela, nous devons demander pardon à cette ville de Kinshasa que nous avons tous maltraitée. Et je viens avec ce médicament là, cette humilité pour réparer les plaies que nous avons infligées à la ville », a expliqué Deo Kasongo, motivant ainsi sa candidature au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa, sous les ovations de ses partisans réunis dans la salle Showbuzz, à Gombe.
Chef d’entreprise, professionnel de la publicité, de la communication et du marketing, Deo Kasongo a postulé au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa sous le leadership et la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Il affirme avoir aujourd’hui une idée, une ambition, un vœu et une solution pour la ville de Kinshasa.
« Notre ville Kinshasa, notre mère nourricière qui nous a tant donné, que nous avons abandonnée à l’oubli. Kinshasa a besoin de nous. Alors l’idée, c’est de trouver les voix pour concorder nos efforts d’autant plus que les autres qui s’élèvent pour ma ville, nous ne sommes pas différents écologiquement du moins, mais la plus-value que j’apporte, c’est l’expertise que j’ai. C’est la capacité de vendre aux problèmes de la ville les solutions distinguées », a-t-il indiqué.
Deo Kasongo explique qu’il est aujourd’hui un homme mobilisé. Avec son slogan “je suis prêt”, il précise que cet aphorisme n’est pas inventé de toute pièce, il est une aspiration divine certes, mais c’est une accumulation de conviction et de certitude.
« La population Kinoise ne peut rater l’occasion que le destin a préparée pour elle. Dieu, en me formant au meilleur de la ville, à la pensée politique, à l’économie de la ville et à la compréhension, et surtout à la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi sur la ville, m’a préparé. Je sais que le cœur du chef de l’État saigne pour la ville. Je sais que c’est un Kinois. Il partage la douleur de tous les Kinois. Et je sais que personne dans cette ville ne peut dire qu’il est contre le fait que le peuple de Kinshasa aille de l’avant », a argumenté ce candidat au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa, aux côtés de Guy-Richard Malongo, qu’il a présenté comme son vice-gouverneur.
Candidat indépendant, Deo Kasongo affirme être naturellement membre du parti présidentiel, l’UDPS, de père et de mère. « Ceux qui connaissent l’histoire de l’UDPS connaissent mon père, Dieudonné Kasongo, qui m’a conduit dans mes premiers pas au sein de l’UDPS. C’est une partie de mon histoire, une partie de moi que personne ne pourra m’arracher », a revendiqué ce postulant au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa. Il souligne qu’en revenant au Congo en 2002 avec 350 USD dans sa poche pour commencer son business, il a trouvé Joseph Kabila au pouvoir, qui a régné pendant 18 ans, durant lesquels il n’a jamais adhéré au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).
Selon lui, « le seul parti dans lequel j’ai adhéré, c’est donc l’UDPS depuis ma jeunesse. Je voudrais vous dire que pour nous, les Kasongo, les Kinois, l’UDPS est une culture, un mode de vie et un état d’esprit. Mon père ne me disait-il pas que certes, l’UDPS c’est l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, mais mieux, me disait-il, l’UDPS c’est l’Union de Dieu avec son peuple pour le salut », a renchéri Deo Kasongo.
Christian Kamba