L’heure de vérité approche pour que Kinshasa soit définitivement fixée sur ses élus. À Selembao, David Nsala, qui s’est distingué par une assise confortable, fruit de ses multiples actions et contacts de longue date avec sa base, a été surpris de ne pas être proclamé élu par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Les PV récoltés par son équipe de campagne donnent des chiffres qui remettent en cause les résultats provisoires, d’autant plus que sa formation politique, le Mouvement de libération du Congo (MLC), a bel et bien atteint le seuil d’attribution de siège.
Confiant en la justice congolaise, qui est dans une nouvelle dynamique de l’État de droit impulsée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, David Nsala croit fermement à la récupération de son siège. Ses avocats estiment que leur client, ayant obtenu plus de voix que ses concurrents, sera rétabli dans ses droits par la cour d’appel.
« Nous avons constaté que Monsieur Dikuyi Jean Paul n’a que 233 voix et Monsieur Ntuene Mao n’a que 229 voix, alors qu’il est révélé sur les procès-verbaux que notre client, Monsieur David Nsala, a obtenu plus de 1447 voix, lesquelles voix sont reconnues par la Céni lors de l’audience. Nous sommes convaincus que la cour d’appel rendra justice en réhabilitant notre client », a déclaré Junior Ikapa, l’un de ses avocats.
Pour rappel, la commune de Selembao est actuellement représentée à l’Assemblée provinciale de Kinshasa par deux élus provisoires. Après les arrêts de la Cour d’appel, des députés provinciaux seront définitivement élus pour cette législature.
Pour les habitants des quartiers Mwana Ntulu, Nkulu, Lubudi, Inga, Molende, Konde, Kombe, Ndobe, Madiata, Kalunga, Pulu Mbamu et autres, où est passé David Nsala, leur élu sera bien présent à l’Assemblée provinciale de Kinshasa pour porter la voix de tout Kinshasa en général et de Selembao en particulier. Cette commune, qui connaît depuis un certain temps, comme d’autres coins de la capitale, la résurgence des cas d’insécurité liée, notamment, à l’insuffisance des effectifs des éléments de la police nationale affectés dans les sous-commissariats.
Vivant proche des électeurs qu’il entend représenter, David Nsala vit les réalités profondes de Selembao qu’il maîtrise par cœur, notamment le manque d’eau potable, d’électricité et les érosions, dont une quarantaine de têtes répertoriées ont déjà englouti des dizaines de maisons d’habitation dans les quartiers Ngafani, Camping, Lubidi, Herady et Madiata. En tant qu’individu, David Nsala a pu résoudre certains cas généraux et des cas privés. Son engagement en politique traduit ainsi sa détermination à faire mieux, afin d’avoir dans la casquette d’élu la légitimité pour présenter les problèmes de Selembao à l’organe délibérant de la capitale et trouver des solutions à travers l’exécutif provincial.
PM