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21 novembre, 2024 - 21:53:08
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Pour au moins 50 000 ex-combattants initialement prévus : 13 000 à 14 000 membres de groupes armés intégrés dans le P-DDRCS

La réponse nationale à la problématique des groupes armés qui sévissent dans la partie est de la République démocratique du Congo depuis plusieurs années porte déjà ses fruits grâce au programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS). L’importance accordée à cette question lors d’un briefing de presse, jeudi 21 mars, diffusé en direct sur la télévision nationale (RTNC) et co-animé par le Coordonnateur national du programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), Abbé Jean-Bosco Bahala, et le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a mis en lumière les progrès réalisés. Sur la prévision d’au moins 50 000 ex-combattants ciblés par le P-DDRCS, environ 13 000 à 14 000 membres de groupes armés ont manifesté un réel intérêt et ont été intégrés dans le programme. En ce qui concerne la réintégration communautaire, le P-DDRCS suit actuellement entre 4500 et 5000 personnes qui sont sur le point d’entrer dans le programme de réintégration sociale, de réintégration communautaire et de réinsertion économique afin d’apprendre des métiers, a fait savoir l’Abbé Jean-Bosco Bahala, coordonnateur national du P-DDRCS.

Dans la vision d’une cohabitation pacifique des populations, dans une totale synergie pour un développement durable de la République démocratique du Congo, le programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) vise à favoriser un environnement propice à la réintégration de tous les bénéficiaires du programme. Dans cette optique, l’Abbé Jean-Bosco Bahala, coordonnateur national du P-DDRCS, et son équipe s’investissent pleinement pour promouvoir la stabilité, la cohésion sociale et le développement économique durable. Cela implique spécifiquement le désarmement des combattants nationaux et étrangers, la démobilisation et la réintégration des combattants nationaux dans la communauté, ainsi que la contribution au relèvement communautaire et à la stabilisation. Il est donc évident que la réponse nationale à la problématique des groupes armés qui sévissent dans la partie est de la République démocratique du Congo depuis plusieurs années porte déjà ses fruits.

« Dans les statistiques que nous avons, le programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation avait initialement pour objectif de s’occuper d’au moins 50 000 ex-combattants. Parmi ceux qui ont manifesté un réel intérêt et ont été intégrés dans le programme, nous comptons environ 13 000 à 14 000 membres de groupes armés. En ce qui concerne la réintégration communautaire, nous suivons actuellement entre 4500 et 5000 personnes qui sont sur le point d’entrer dans le programme de réintégration sociale, de réintégration communautaire et de réinsertion économique afin d’apprendre des métiers », a indiqué l’Abbé Jean-Bosco Bahala, Coordonnateur national du P-DDRCS.

Ce dernier a également souligné l’importance de la collaboration régionale : « Nous opérons dans un environnement régional en proie à la guerre, en collaboration avec tous les programmes visant à promouvoir les mécanismes de paix dans la sous-région, dans le but d’encourager les groupes armés à déposer les armes sans recourir à la coercition ».

 

Par la suite, le P-DDRCS est appelé à jouer un rôle clé après le désengagement de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo (Monusco). L’Abbé Jean-Bosco Bahala a expliqué : « Nous intervenons également à un niveau supérieur, car la Monusco est sur le point de se désengager. Nous sommes appelés à jouer un rôle crucial, car le P-DDRCS est chargé de tous les processus de DDR, y compris ceux impliquant des groupes armés nationaux et étrangers. Nous devrons hériter de l’expertise de la Monusco en matière de DDR et assurer la continuité de ce travail. Le P-DDRCS s’occupe également des groupes radicaux que l’on qualifie de groupes terroristes, car ces groupes recrutent et engagent des Congolais. Ces Congolais doivent être réintégrés dans la vie civile. C’est pourquoi nous avons initialement axé notre travail sur la formation pour répondre à cette demande. Aujourd’hui, nous avons acquis l’expérience et les connaissances nécessaires pour répondre à toutes les questions ».

Sans relâche, le P-DDRCS, a assuré son coordonnateur national, a repris le contact avec tous les groupes armés qui étaient réticents par le passé mais se montrent aujourd’hui engagés dans le programme. Contrairement à certaines affirmations infondées, on dénombre aujourd’hui moins de 100 groupes armés en République démocratique du Congo dans le cadre du programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), a précisé le coordonnateur du P-DDRCS. Ainsi, son équipe a travaillé avec succès à la mise à jour de tous les sites qui doivent contenir le programme tout en identifiant les points majeurs et les projets à mettre en place.

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