Dix millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année dans le monde. Cette sonnette d’alarme est tirée par les Nations unies à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la forêt, le 21 mars, dans le but de conscientiser l’humanité sur la restauration des écosystèmes afin de lutter contre le changement climatique.
Le monde a célébré la Journée internationale de la forêt, le 21 mars, sous le thème« Forêts et innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur ». Les Nations unies organisent cette activité le 21 mars de chaque année dans le but de conscientiser l’humanité sur la restauration des écosystèmes afin de lutter contre le changement climatique.
Possédant la moitié des forêts d’Afrique, d’importantes ressources en eau douce et des réserves minérales essentielles à la transition verte, la République démocratique du Congo (RDC) a le potentiel de contribuer à l’action climatique mondiale et de s’imposer comme un « pays solution » au changement climatique mais elle n’est pas épargnée par le réchauffement climatique qui frappe le monde entier et influence ainsi la hausse de la température.
Raison pour laquelle les populations les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre causant les changements climatiques sont aujourd’hui les plus exposées à leurs effets ressentis et leurs impacts attendus : accroissement du stress hydrique, désertification, raréfaction des ressources naturelles, érosion des sols, etc. Constituant tout autant d’obstacles à l’atteinte des 17 ODD – Objectifs de Développement Durables. La lutte contre les changements climatiques est donc à la fois une question de justice et une condition sine qua non de la lutte contre la pauvreté et les inégalités à l’échelle mondiale.
Cependant, l’innovation et les avancées technologiques ont révolutionné la gestion et le suivi des forêts, en permettant une récolte de données plus efficace, fondamentale pour la prise des décisions en ce qui concerne l’utilisation des terres et la lutte contre le déboisement.
La réduction du déboisement et de la dégradation des forêts ne peut se faire sans de réelles avancées technologiques. Avec 10 millions d’hectares de forêts qui disparaissent encore chaque année et environ 70 millions d’hectares touchés par les incendies, ces innovations sont essentielles aux systèmes d’alerte précoce, à la production durable de matières premières et à l’autonomisation des peuples autochtones grâce à la cartographie des terres et à l’accès au financement climatique.
De plus, la restauration des écosystèmes, y compris les efforts de reboisement, peut contribuer de manière significative à l’atténuation du changement climatique, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la promotion d’une production durable de produits ligneux.