Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), en collaboration avec la MONUSCO, ont intensifié les opérations militaires de traque des miliciens des groupes armés Zaïre et CODECO dans le secteur de Banyari Kilo, dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri. L’offensive, lancée le 29 juin, vise les miliciens réfractaires au processus de paix et responsables de nombreuses exactions dans la région.
Depuis le début des opérations, plusieurs villages sont passés sous contrôle de l’armée congolaise, qui affirme avoir détruit des bastions importants des groupes armés. La première phase de l’opération a ciblé la localité de Madombo, bastion du groupe Zaïre, où les FARDC n’ont rencontré aucune résistance.
Les actions militaires se sont ensuite poursuivies dans les localités occupées par la CODECO, notamment Itendey et Lisey. L’une des plus grandes bases opérationnelles de la CODECO a été bombardée par des hélicoptères des FARDC, entraînant la mort d’une dizaine de miliciens. Trois militaires et un civil ont également été blessés au cours des affrontements.
Par ailleurs, de nombreuses armes appartenant aux miliciens ont été détruites. Cependant, dans leur fuite, les miliciens ont perpétré des violences contre les civils, tuant six Chinois à Abombi, mardi dernier, et brûlant six autres personnes dans leurs maisons vendredi à Beba.
Les autorités coutumières locales, qui soutiennent l’option militaire face à l’activisme des milices, estiment que l’approche de dialogue communautaire a montré ses limites.
La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en Ituri, une région déjà fragilisée par des années de conflit et d’instabilité. Les efforts conjoints des FARDC et de la MONUSCO visent à restaurer la paix et la sécurité, en dépit des défis persistants posés par les groupes armés.
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