Si à la première réunion de la Task Force militaire, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a donné l’ordre au Haut commandement militaire, qui lui a présenté le rapport des évaluations tactiques faites sur le terrain, de lancer des actions idoines pour sauvegarder l’intégrité territoriale du pays, au cours de la deuxième réunion, « le Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale a défini les orientations à suivre et donné l’ordre au Haut-commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC.
Trois jours après avoir présidé la première réunion de la Task force du Haut commandement militaire sur l’évaluation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le chef de l’Etat Félix Tshisekedi s’est livré, une nouvelle fois, à cet exercice, lundi 8 juillet 2024 au Palais présidentiel de Mont-Ngaliema. C’était en présence du vice-Premier ministre chargé de la Défense, du ministre des Finances, son directeur de cabinet, les responsables des services de sécurité et certains de ses conseillers.
Ainsi, si à la première réunion, Félix Tshisekedi avait donné l’ordre au Haut commandement militaire, qui lui avait présenté le rapport des évaluations tactiques faites sur le terrain, de lancer des actions idoines pour sauvegarder l’intégrité territoriale du pays, cette fois-ci « le Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale a défini les orientations à suivre et donné l’ordre au Haut-commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC », a écrit, mardi 9 juillet 2024, la Présidence de la République sur son compte réseau social X (ex Twitter).
A l’origine
A la base, ces réunions de la Task Force du Haut commandement militaire puisent leurs racines de la réunion du Conseil supérieur de la Défense élargi, présidé samedi 29 juin dernier à Kinshasa par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, quelques heures seulement, après l’agression flagrante contre la souveraineté nationale à Kanyabayonga, ville importante de la province du Nord-Kivu, par le Rwanda via ses supplétifs des terroristes du M23. Néanmoins, cette rencontre avait pour but de faire le point de la situation, d’envisager les options à lever pour une réponse efficace à tous les défis sécuritaires dans la partie Est du territoire national.
Pour ce fait, cette Task Force, sous autorité directe du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, « se réunira à fréquence hebdomadaire et aura notamment pour tâches essentielles, sans se substituer au Conseil supérieur de la défense,
d’évaluer la menace, d’identifier les acteurs principaux ainsi que les facteurs qui alimentent l’insécurité, de concevoir des stratégies intégrées pour contrer les forces ennemies et de proposer des mesures spécifiques pour rétablir l’autorité de l’Etat dans les zones affectées.
Pour ce faire, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants ainsi que tous les autres membres du Conseil supérieur de la défense ont été chargés de s’aligner derrière cette dynamique en proposant des stratégies idoines pour une efficacité opérationnelle », peut-on lire dans le compte rendu de la quatrième réunion du conseil des ministres du vendredi 5 juillet.
Christian Kamba