Les frondeurs qui multiplient les actions pour semer la confusion au sein du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), se retrouvent dos au mur. La tempête artificielle créée n’aura emporté personne, si ce n’est le discrédit total de ses auteurs. En fin de compte, c’est la légalité des actes posés par le Secrétaire général Augustin Kabuya qui est primordiale. La résolution du Congrès extraordinaire de Nganda Yala, notamment son point 4 crucial, définit clairement le rôle et l’autorité renforcée du Secrétaire Général, exigeant ainsi une compréhension et un respect unanimes de cette décision au sein de l’UDPS-Tshisekedi pour garantir la cohérence et la crédibilité du parti.
Les élucubrations des frondeurs n’ont pas altéré la configuration ni le fonctionnement au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi). Bien loin de respecter les fondements, ces éléments anarchiques s’adonnent à l’agitation pour influencer les esprits fragiles. Cette approche ne rencontre pas d’écho favorable. En effet, à l’image d’un gouvernement où la proposition de nomination émane du Premier ministre, les Secrétaires nationaux, désignés par le Secrétaire général, ont décidé de retirer leur confiance à celui-ci. Normalement, dans un cadre gouvernemental ou politique bien établi, il est inconcevable qu’une partie du gouvernement puisse retirer sa confiance au Premier ministre, qui a l’autorité de proposer les membres du gouvernement pour nomination par le Président de la République.
De cette illustration, il est clair que la remise en question de l’autorité du Secrétaire Général de l’UDPS-Tshisekedi par une minorité de Secrétaires nationaux, agissant de manière autonome et sans respect des procédures établies, illustre un véritable désordre et un non-respect des règles et des principes fondamentaux de gouvernance.
Le point 4 de la résolution du Congrès extraordinaire de Nganda Yala revêt une importance capitale pour clarifier les attributions et les compétences du Secrétaire Général dans ce contexte particulier. Ce point précis renforce de manière significative le pouvoir de l’actuel Secrétaire Général, conférant ainsi une autorité renforcée à cette fonction. Il est essentiel que tous les membres et acteurs de l’UDPS-Tshisekedi prennent connaissance de cette résolution afin de comprendre pleinement les implications de cette décision sur la gouvernance et la direction du parti.
Cette consolidation du pouvoir du Secrétaire Général a été rendue possible grâce à un consensus au sein des Congrèssites, visant à pallier l’absence temporaire du Président national du Parti, qui est actuellement empêché d’exercer ses fonctions. Ce renforcement du pouvoir du Secrétaire Général vise à assurer la continuité et la stabilité au sein de l’organisation, en permettant une prise de décision efficace et une direction claire pendant cette période d’empêchement.
Dans ce contexte, il est envisageable que le Secrétaire Général Augustin Kabuya, assumant la fonction de président par intérim du parti, décide de recourir aux voies judiciaires pour sanctionner ceux qui abusent de leur pouvoir en engageant l’UDPS/Tshisekedi de manière abusive. Car, ne pas le faire, c’est donner l’image d’une UDPS sans direction ni contrôle.
La revendication de postes politiques
En examinant de près la situation, il est clair que l’argumentation de ceux qui cherchent des poux sur la tête chauve d’Augustin Kabuya ne tient pas debout. En réalité, le cœur des frustrations réside dans la quête de postes. “Je refuse de diriger un parti où 99% de ses membres attendent une nomination à un poste politique”, a dénoncé le député national honoraire de l’UDPS, John Kolela.
Ce membre éminent du parti présidentiel déplore que, au lieu de revendiquer la bonne gouvernance et la création d’emplois par le gouvernement pour le bien-être de tous les Congolais, tout le monde semble plutôt espérer une nomination à un poste politique.
En fait, le véritable problème qui divise est la course aux postes (la revendication du ventre). Les autres arguments ne sont que des prétextes et des manœuvres pour tromper l’opinion.
“Tant que nous évitons le vrai problème de fond, l’essentiel, nous ne serons jamais satisfaits, même si nous avions Jésus comme Secrétaire Général”, a-t-il souligné.
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