Contrairement aux rumeurs persistantes et aux distorsions calculées qui circulent sur diverses plateformes en ligne, Kinshasa n’a mandaté personne pour une quelconque négociation avec les terroristes du RDF-M23 à Kampala, en Ouganda. Sur son compte X, le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a publié un démenti des allégations circulant sur les réseaux sociaux, en ces termes : « Aucune personne n’a été mandatée par le Gouvernement pour une quelconque forme de discussion avec les terroristes du RDF-M23 à Kampala. » Infos27, qui s’est efforcé de rétablir la vérité et de présenter les faits tels qu’ils sont, a appris que Jean-Bosco Bahala, coordonnateur national du Programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), se trouve au cœur de ces récits trompeurs. Sa présence à Kampala a été détournée par certains acteurs malveillants pour suggérer que le gouvernement congolais engage des négociations avec le RDF-M23. Cependant, Bahala a déclaré sans équivoque que sa visite à Kampala n’avait pas pour but de négocier avec le RDF-M23. Il y est plutôt pour participer aux activités préparatoires liées au profilage et à l’identification des ex-combattants congolais de la LRA (Armée de Résistance du Seigneur) dans le cadre de leur processus DDRRR (Désarmement, Démobilisation, Réintégration, Réinstallation et Réinsertion).
Le Programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) joue un rôle crucial dans le rétablissement de la paix et de la stabilité en République Démocratique du Congo (RDC). Ce programme, ambitieux et complexe, vise à réintégrer les anciens combattants dans la société civile et à garantir une stabilité durable à long terme. Il s’agit d’un processus délicat qui nécessite une approche nuancée et stratégique pour répondre aux besoins variés des ex-combattants tout en favorisant la réconciliation nationale.
L’implication de Jean-Bosco Bahala, coordonnateur national du P-DDRCS, à Kampala est directement liée à cette mission. Contrairement aux informations erronées qui circulent, sa présence n’a rien à voir avec des négociations avec les terroristes du RDF-M23. Bahala se trouve à Kampala pour participer aux activités préparatoires liées au profilage et à l’identification des ex-combattants congolais de la LRA (Armée de Résistance du Seigneur). Ce travail est essentiel dans le cadre du processus DDRRR (Désarmement, Démobilisation, Réintégration, Réinstallation et Réinsertion) qui vise à réintégrer ces anciens combattants dans la société de manière structurée et durable.
La représentation délibérée et erronée de la mission de Bahala à Kampala vise à discréditer le gouvernement de Kinshasa. Ces acteurs cherchent à semer la confusion et à manipuler l’opinion publique en déformant les faits. La position de Kinshasa est claire et inchangée : il n’y aura jamais de négociation avec les supplétifs terroristes du RDF-M23. Toute discussion sur la sécurité et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo se fait dans le cadre de la feuille de route de Luanda avec le Rwanda, reconnu comme pays agresseur de la RDC.
Comprendre les motivations derrière ces manipulations est crucial. Il s’agit d’un réseau bien organisé, constitué d’une véritable armée numérique, dont la mission est de désorienter l’opinion publique et de semer le doute. Ces campagnes de désinformation visent à fragiliser la position du gouvernement et à détourner l’attention de ses efforts véritables en faveur de la paix et de la réintégration. Malheureusement, ces manœuvres réussissent souvent à tromper les esprits non éclairés, alimentant ainsi la méfiance et l’instabilité.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a fermement démenti ces allégations. « Aucune personne n’a été mandatée par le Gouvernement pour une quelconque forme de discussion avec les terroristes du RDF-M23 à Kampala. »
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