Un incendie d’origine encore inconnue a ravagé le dépôt central de la centrale d’achat des médicaments essentiels de Kisangani (Camekis), réduisant en cendres des millions de dollars en médicaments vitaux destinés à la population locale.
Le Dr Aimé Eyane, responsable de la Camekis, a été alerté de la situation par le président de l’Assemblée Provinciale au petit matin du 5 août. Le dépôt, d’une capacité de 1300 mètres cubes, stockait non seulement les médicaments de la Camekis, mais aussi ceux de partenaires externes, destinés à approvisionner 23 zones de santé dans la province de Tshopo et 4 zones de santé dans le nord du Maniema pour les prochains mois.
Les pertes sont colossales, avec environ un million de dollars de médicaments détruits, comprenant des traitements essentiels contre la tuberculose, le VIH, le paludisme et la COVID-19. Ces fournitures médicales étaient cruciales pour la santé publique et leur destruction aura un impact dévastateur sur les populations locales qui dépendent de ces médicaments pour leur survie.
Malgré l’intervention des pompiers, qui sont arrivés sur les lieux tardivement, le dépôt a été entièrement consumé par les flammes, laissant peu d’espoir de sauver quoi que ce soit. En outre, des actes de pillage ont été rapportés, avec des individus profitant de la confusion pour dérober des équipements administratifs évacués préventivement.
Les autorités de la Camekis sont actuellement en train de compiler un rapport détaillé sur l’incident, qui sera présenté aux autorités compétentes pour enquête. Une réunion exceptionnelle du conseil d’administration de la CAMEKIS est prévue pour élaborer des mesures visant à garantir la continuité des opérations malgré cette catastrophe inattendue.
Franck Yenga