Trois enfants ont tragiquement perdu la vie à Mugunga, dans l’est de la République démocratique du Congo, après avoir manipulé une bombe de mortier non explosée, jeudi 12 septembre. Découverte alors qu’ils cherchaient du bois de chauffe, l’engin a détoné, provoquant leur disparition immédiate. Cet incident, confirmé par l’armée, souligne les dangers persistants des armes non explosées dans cette région marquée par les conflits. Les Forces Armées ont lancé un appel à la vigilance et à la sensibilisation pour éviter de futures tragédies similaires.
Dans l’est de la République démocratique du Congo, à Mugunga, un incident tragique a coûté la vie à trois jeunes enfants, jeudi 12 septembre. Une bombe de mortier de 120 mm, non explosée, a été découverte par les victimes, âgées entre 8 et 12 ans, alors qu’elles étaient en quête de bois de chauffe. En tentant de manipuler l’engin explosif, celui-ci a détoné, provoquant leur disparition immédiate, a rapporté l’armée dans un communiqué officiel.
L’incident a été confirmé par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée dans le Nord-Kivu, qui a exprimé la profonde tristesse des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) face à cette tragédie. “Nous partageons la douleur des familles touchées par cette tragédie. Il est crucial de rappeler que la manipulation de ces objets peut avoir des conséquences fatales”, a-t-il déclaré.
Ce type d’incidents met en lumière les dangers permanents laissés par les conflits armés dans la région, où des armes non explosées continuent de poser de sérieuses menaces pour les populations locales, en particulier les enfants. Le lieutenant-colonel Ndjike a profité de l’occasion pour lancer un appel urgent à la vigilance : “Les Forces Armées lancent un appel urgent à la population de signaler immédiatement la présence d’objets suspects aux forces de Défense et de Sécurité.”
Dans cette région instable, le manque de sensibilisation sur les dangers des moteurs explosifs non détonés reste un défi majeur. Cet événement souligne la nécessité locale pour les autorités, les organisations humanitaires, et les partenaires internationaux de redoubler d’efforts pour éduquer les communautés sur les risques associés à ces objets et de renforcer les mesures de déminage.
Les familles des trois enfants décédés sont en deuil, et la population locale est sous le choc face à cette tragédie évitable. Ce drame rappelle également l’importance des efforts continus pour éliminer les zones de conflits des munitions non explosées afin de protéger les civils, en particulier les plus vulnérables.
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