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Kinshasa
19 septembre, 2024 - 21:12:48
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Session budgétaire de septembre : Députés et sénateurs confrontés aux défis de gouvernance et aux exigences de réformes

La session budgétaire qui débute ce lundi 16 septembre à l’Assemblée nationale et au Sénat, au Palais du Peuple à Kinshasa, représente une opportunité déterminante pour les parlementaires congolais. En effet, cette session ne se cantonnera pas à l’examen des questions budgétaires, bien que ce soit son cadre constitutionnel. Elle se présente également comme une plateforme essentielle pour affirmer un engagement envers la résolution des crises sécuritaires véritables et socio-économiques qui concernent profondément le pays. Les députés nationaux et les sénateurs se trouvent à un carrefour critique où leurs décisions et actions auront des répercussions significatives sur la stabilité nationale. Face à la persistance des conflits dans l’Est du pays et à la détérioration alarmante de la situation économique, les parlementaires doivent démontrer une volonté résolue de prendre des mesures concrètes. Il est impératif qu’ils saisissent cette occasion pour mettre en place des stratégies visant à restaurer la paix et à stabiliser l’économie. Par ailleurs, cette session représente une occasion en or pour renforcer les fondements de la gouvernance parlementaire. La création et le fonctionnement optimal des commissions permanentes, des groupes parlementaires et des autres structures de gouvernance sont cruciaux pour assurer un contrôle rigoureux des actions gouvernementales et pour élaborer des politiques publiques qui répondent aux besoins pressants du pays. En définitive, les parlementaires doivent utiliser cette session pour poser des jalons solides en vue d’une stabilité durable et d’une substantielle de la qualité de vie des Congolais.

 À partir de ce lundi 16 septembre 2024, l’Assemblée nationale et le Sénat de la République Démocratique du Congo reprennent leurs activités au Palais du Peuple à Kinshasa pour inaugurer la session parlementaire de septembre, communément appelée « session budgétaire ». Cette session, bien que centrée constitutionnellement sur les questions budgétaires, se distingue par l’importance des défis sécuritaires et socio-économiques pressants qui confrontent le pays.

Lors de la réunion préparatoire du vendredi 13 septembre, présidée par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, Jacques Djoli, rapporteur de la chambre basse, a fait le point sur les préparatifs en cours. Conformément à la Constitution, cette session, habituellement ouverte le 15 septembre, débutera le jour ouvrable suivant en raison du dimanche du 15 septembre. Jacques Djoli a souligné que la session sera principalement dédiée aux questions budgétaires, conformément à l’article 115 de la Constitution.

Selon le rapporteur de l’Assemblée nationale, le gouvernement est déjà prêt pour la session avec les textes à déposer, notamment le projet de budget 2025, qui a été adopté en Conseil des ministres et sera prochainement soumis à l’Assemblée nationale. Les préparatifs incluent également des aspects techniques et organisationnels pour assurer le bon déroulement des trois mois de session, y compris l’état des salles et des infrastructures nécessaires.

Au cours de la réunion, l’Assemblée nationale a également abordé la nécessité de finaliser le processus de mise en place des structures internes essentielles. Jacques Djoli a souligné l’importance de la création et du fonctionnement efficace des commissions permanentes, des groupes parlementaires et des autres structures de gouvernance pour garantir une gestion optimale de la chambre basse. Ces structures seront cruciales pour le suivi et l’évaluation des actions gouvernementales ainsi que pour l’élaboration de politiques publiques adaptées aux besoins urgents du pays.

Questions sécuritaires et socio-économiques en priorité

En plus des questions budgétaires, le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de donner une priorité particulière aux questions sécuritaires et socio-économiques. La session mettra l’accent sur la sécurité, notamment la crise à l’Est du pays et les efforts pour résoudre le conflit avec le M23 soutenu par le Rwanda. La situation socio-économique, marquée par la dépréciation continue de la monnaie nationale et l’érosion du pouvoir d’achat, sera également une priorité. Les parlementaires devront s’assurer que des mesures concrètes et efficaces soient adoptées pour stabiliser l’économie et améliorer la qualité de vie des Congolais.

Ainsi, alors que la session budgétaire de septembre 2024 est convoquée dans un contexte d’une complexité inédite, les députés et sénateurs se trouvent à un carrefour décisif. En affrontant les défis sécuritaires et économiques avec une détermination renouvelée, ils ont l’opportunité d’ancrer des bases solides pour une stabilité pérenne des conditions de vie des Congolais. Leurs choix et leurs actions détermineront non seulement la capacité de l’État à relever les urgences actuelles, mais aussi à bâtir un avenir plus sûr et prospère pour tous. Les attentes sont grandes, et la réussite de cette session sera le reflet de leur engagement envers le bien-être de la nation.

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