Après avoir mené une lutte acharnée contre les réseaux mafieux infiltrés dans les finances publiques et les établissements publics en République Démocratique du Congo, Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances (IGF), se retrouve aujourd’hui au centre d’une tourmente de menaces et de tentatives de déstabilisation. Ses actions courageuses pour exposer les pratiques corrompues et protéger les ressources publiques ont suscité une vive réaction des puissants réseaux criminels, qui le considèrent comme un obstacle majeur à leurs activités lucratives. En dévoilant les détournements de fonds, les surfacturations et les contrats frauduleux, Jules Alingete a gravement perturbé les intérêts financiers de nombreux acteurs impliqués dans ces réseaux. Son enquête sur des projets d’envergure, comme la réhabilitation de l’Aéroport de Ndjili et le Centre financier, ainsi que la construction de l’Arena, a révélé des irrégularités majeures qui ont ébranlé les fondements de ces marchés. En mettant en lumière ces abus, il a non seulement mis en péril les bénéfices illicites des mafieux, mais a également attiré leur colère. En réponse à ses actions incisives, les milieux criminels ont intensifié leurs efforts pour le faire écarter de son poste. Leur stratégie comprend des campagnes de désinformation orchestrées avec soin, des enquêtes fabriquées et des documentaires montés de toutes pièces, tous visant à ternir la réputation de l’IGF. Ces attaques médiatiques ont pour but de créer un climat de doute autour de son intégrité et de son travail. Parallèlement, un lobbying intense s’exerce auprès du Président de la République pour obtenir la fin de son mandat. Les puissants réseaux mafieux tentent ainsi d’exercer une pression politique considérable afin de se débarrasser de l’Inspecteur Général des Finances et de freiner ses efforts de lutte contre la corruption. Cette situation dramatique met en lumière le profond conflit entre la quête de transparence et de justice et les intérêts obscurs des puissants réseaux criminels. La bataille qui se joue actuellement autour de la personne de Jules Alingete illustre la difficulté de maintenir l’intégrité et la justice face à des forces corruptrices déterminées à préserver leurs privilèges.
Parmi ses actions les plus marquantes, Jules Alingete a révélé des irrégularités significatives concernant plusieurs contrats lucratifs.
Son enquête sur le contrat de MILVEST pour la réhabilitation de l’Aéroport de Ndjili, évalué à 1,2 milliard de dollars, ainsi que sur le projet du Centre financier de 400 millions de dollars et l’Arena pour 105 millions de dollars, a provoqué de profondes perturbations. Ces révélations ont mis en danger les bénéfices illicites de nombreux acteurs impliqués dans ces marchés.
Dans un autre chapitre, l’IGF a joué un rôle déterminant dans l’annulation du contrat de 700 millions de dollars attribué à Afritech Idemia, dirigé par Samba Bathily et Amadou Diabi. Ce contrat, portant sur la fourniture de cartes d’identité, a révélé une surfacturation notable, notamment en ce qui concerne la construction des infrastructures, dont le coût total était de 444 millions de dollars, soit les deux tiers du montant total du contrat.
De même, l’entreprise libanaise Kanaffer, chargée de la livraison de bulletins scolaires à l’EPST pour un montant de 40 millions de dollars, a vu ses fonds réduits de 8 millions de dollars à la suite d’une intervention directe de l’IGF, qui a mis en lumière un montage financier douteux entraînant des coûts excessifs pour la production de ces bulletins.
L’IGF a également découvert des pratiques douteuses liées aux projets de forages et de lampadaires, révélant des réseaux d’enrichissement illicite. Il s’agissait d’un contrat pour l’installation de 1 000 forages et la construction de stations mobiles de traitement d’eau dans 1 000 localités à travers le territoire national, avec un coût global de 398 982 383,41 USD, soit environ 398 982 USD en moyenne par station.
Toujours grâce à l’intervention de l’IGF, les comptes bancaires du Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (Fogec) ont été bloqués en septembre 2023 en raison d’accusations de mauvaise gestion. Le Fonds forestier national (FFN) a également vu ses comptes gelés en raison de pratiques de gestion suspectes.
Dans le secteur minier, l’IGF a révélé une violation du contrat de joint-venture par AVZ à Manono et a pris des mesures contre les détournements à la Gécamines, en gelant les paiements pour récupérer les sommes détournées par des membres du Conseil d’administration, impliqués dans le dossier d’octroi des avantages illicites de l’ordre 10.156.754 de dollars révélé par une mission de l’IGF auprès de la Gécamines.
Face à ces actions incisives, dont la liste n’est pas exhaustive, les milieux mafieux ont redoublé d’efforts pour écarter Jules Alingete de son poste. Des campagnes de désinformation, des enquêtes fabriquées et des documentaires montés de toutes pièces ont été diffusés pour ternir sa réputation.
Parallèlement, un lobbying intense est exercé auprès du Président de la République pour mettre fin à son mandat. Cette situation met en lumière le profond conflit entre la quête de transparence et de justice, et les intérêts obscurs des puissants réseaux criminels.
La position de Jules Alingete est désormais suspendue aux décisions politiques, alors qu’il continue de représenter un symbole crucial dans la lutte contre la corruption au sein des institutions congolaises.
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