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Kinshasa
23 octobre, 2024 - 00:28:38
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La 1ère session extraordinaire de la Cour des comptes marque un tournant contre la corruption

La toute première session extraordinaire de la Cour des comptes s’est solennellement ouverte le 7 octobre à Kinshasa, en présence du Président de la République, Félix Tshisekedi, marquant ainsi un tournant décisif dans la gestion des hauts magistrats de cette institution essentielle de la République démocratique du Congo. Cette session historique se penchera sur des questions fondamentales telles que le recrutement, la promotion et la mise à la retraite des magistrats, tout en renforçant la lutte acharnée contre la corruption et les détournements de fonds publics, portée par l’engagement inébranlable du Chef de l’État.

En présence du Président de la République Félix Tshisekedi, la Cour des comptes de la République démocratique du Congo a ouvert, lundi 7 octobre, sa toute première session extraordinaire au Fleuve Congo Hôtel. Cette session, présidée par le premier président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, marque une étape importante dans la gestion de la carrière des hauts magistrats de cet organe clé chargé du contrôle des finances publiques.

Conformément à la loi organique de 2018, l’Assemblée générale extraordinaire de la Cour des comptes est convoquée pour statuer sur quatre points majeurs : le recrutement des magistrats de la Cour, la célébration du départ à la retraite des magistrats mis en retraite par les ordonnances présidentielles du 27 juin 2022, la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge limite de 70 ans, ainsi que la promotion des hauts magistrats. Ces enjeux, cruciaux pour le bon fonctionnement de la Cour, témoignent de la volonté de moderniser et de renforcer cette institution essentielle au bon usage des fonds publics.

Dans son discours inaugural, Jimmy Munganga a salué l’engagement ferme du Chef de l’État en faveur de la fonction de contrôle en RDC, soulignant que la Cour des comptes joue un rôle central dans la lutte contre la corruption et les antivaleurs qui minent les finances publiques. « La volonté du Président Félix Tshisekedi de préserver les acquis dans la lutte contre les antivaleurs telles que le détournement, le favoritisme, la fraude, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est un signal fort à l’endroit de tous les acteurs institutionnels », a-t-il déclaré.

Les décisions prises lors de cette session extraordinaire seront formalisées sous forme de recommandations ou résolutions. Elles seront ensuite transmises à l’Assemblée nationale pour un avis consultatif, avant que les ordonnances ne soient prises par le Chef de l’État. Ce processus législatif, en lien direct avec les institutions de la République, garantit que les réformes décidées au sein de la Cour des comptes s’alignent sur les objectifs de gouvernance publique énoncés par l’exécutif.

La Cour des comptes, créée en 1987, a pour mission le contrôle de la gestion des finances de l’État, des biens publics ainsi que des comptes des provinces, des entités territoriales décentralisées et des organismes publics. Restée longtemps en léthargie, cette institution a connu un nouvel élan en 2022 grâce à l’implication directe du Président Tshisekedi, qui a fourni les moyens nécessaires pour redynamiser son action et renforcer son rôle dans l’assainissement des finances publiques.

La présence du Président Félix Tshisekedi à cette session extraordinaire souligne l’importance accordée aux institutions chargées du contrôle et de la gestion des ressources financières de l’État.

La Cour des comptes, tout comme l’Inspection générale des finances (IGF), se positionne ainsi comme un pilier incontournable de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption en RDC. Le soutien appuyé du Chef de l’État à ces organes témoigne de la volonté politique de rétablir l’ordre dans la gestion des finances publiques, un enjeu crucial pour le développement durable du pays.

La session extraordinaire de la Cour des comptes, première en son genre, s’inscrit dans un contexte de renouveau institutionnel qui vise à renforcer la transparence, l’efficacité et la responsabilisation des gestionnaires publics en RDC. Grâce à ces réformes, la Cour des comptes aspire à devenir un acteur essentiel du contrôle et de la régulation des finances publiques, participant ainsi à la consolidation d’un État de droit fondé sur la rigueur et l’intégrité dans la gestion des ressources nationales.

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