La République Démocratique du Congo a franchi une étape majeure en étant élue membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027, décrochant la sixième place lors des élections du 9 octobre 2024 avec 172 voix sur 190, selon les résultats recueillis, aux côtés de 17 autres pays du monde. Cette victoire ne représente pas seulement une reconnaissance sur la scène internationale, mais ouvre la voie à une opportunité sans précédent pour le pays de défendre ses droits ainsi que ceux de ses citoyens. Le président Félix Tshisekedi, dans son discours à la dernière Assemblée générale des chefs d’État, a souligné l’importance stratégique de cette position pour promouvoir les droits humains et favoriser une gouvernance éclairée. Alors que la RDC fait face à d’importants défis, cette adhésion pourrait catalyser des réformes nécessaires et renforcer l’engagement du pays vers un avenir plus juste et durable pour sa population.
La République Démocratique du Congo a été élue membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027, obtenant la sixième place lors des élections qui se sont tenues le 9 octobre 2024. Cette élection marque une étape significative pour le pays, tant sur le plan politique qu’international, et revêt une grande importance pour le gouvernement congolais ainsi que pour sa population.
L’obtention de ce siège au sein du Conseil des droits de l’homme constitue une opportunité précieuse pour la RDC de faire entendre sa voix sur la scène internationale. En effet, cette position permettra au pays de contribuer activement aux discussions et aux décisions relatives aux droits de l’homme, d’influencer les politiques internationales et de défendre ses intérêts et ceux de ses citoyens.
Le président Félix Tshisekedi a d’ailleurs souligné, lors de son discours à la dernière Assemblée générale des chefs d’État et de gouvernement, l’importance cruciale de ce siège pour la République Démocratique du Congo. Il a exposé les avantages qu’apporterait cette adhésion, non seulement en termes de visibilité internationale, mais également en tant qu’outil de promotion des droits de l’homme et de la justice sociale au sein du pays.
Cette élection est d’autant plus significative dans un contexte où la RDC fait face à de nombreux défis en matière de droits de l’homme. Elle pourrait permettre au pays de mettre en lumière les progrès réalisés, tout en travaillant sur les lacunes à combler. En occupant ce siège, la RDC pourra également nouer des alliances stratégiques avec d’autres pays, échanger des bonnes pratiques et renforcer ses engagements en matière de droits fondamentaux.
Au-delà des retombées politiques, cette élection est aussi perçue comme un message positif pour la population congolaise, qui espère que le gouvernement saura saisir cette occasion pour améliorer les conditions de vie et le respect des droits humains dans le pays. Le président Tshisekedi et son équipe sont ainsi appelés à tirer parti de cette nouvelle position pour œuvrer en faveur d’une meilleure gouvernance, de la justice et du développement durable.
Que fait le Conseil ?
Pour rappel, le Conseil des droits de l’homme est le principal organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la question des droits de l’homme. Créé en 2006 par l’Assemblée générale, il est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.
Le Conseil, composé de 47 États membres, met à disposition un forum multilatéral afin de lutter contre les violations des droits de l’homme dans différents pays. Il fait face aux différentes situations d’urgence en matière de droits de l’homme et formule des recommandations pour les faire respecter sur le terrain. Il sert de forum international pour mettre en place un dialogue sur différentes questions relatives aux droits humains avec des responsables des Nations Unies, les experts mandatés, les États, la société civile, et d’autres participants ; Il adopte des résolutions ou des décisions qui expriment la volonté de la communauté internationale sur différentes questions ou situations des droits de l’homme. L’adoption d’une résolution envoie un signal politique fort qui peut inciter les gouvernements à prendre des mesures afin de remédier à ces situations ; Il organise des réunions de crise, appelées sessions extraordinaires, pour répondre aux situations urgentes en matière de droits de l’homme, etc.
Le Conseil bénéficie d’un appui substantiel, technique, mais aussi de services de secrétariat du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
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