Deux panels consacrés aux thématiques « La dignité humaine en tant que valeur et principe constitutionnels fondamentaux » et « La dignité humaine en tant que droit et liberté fondamentales de l’homme », sous la conduite d’Elisabeth Gwaunza, juge en chef adjoint de la Cour constitutionnelle du Zimbabwe, et de Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo, ont marqué la journée du jeudi 31 octobre 2024, lors du 7e Congrès de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA), qui se tient dans la célèbre cité touristique de Victoria Falls, en province zimbabwéenne de Matebele. Ouvertes par le vice-président du Zimbabwe, Dr Chiwenga, ces assises, qui rassemblent depuis le 29 octobre des présidents de juridictions ainsi que des personnalités éminentes d’Afrique et d’autres continents, ont pour objectif d’explorer la dignité humaine en tant que principe constitutionnel fondamental. Ce vendredi, Dieudonné Kamuleta Badibanga va intervenir sur le sous-thème « la dignité humaine comme source d’interprétation constitutionnelle », pour mettre en lumière les efforts déployés par la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo dans ce domaine, le tout dans un cadre de discussions animées et apolitiques, favorisant un dialogue constructif sur ces enjeux cruciaux pour le continent africain.
La célèbre cité touristique de Victoria Falls, située dans la province zimbabwéenne de Matebele, est le théâtre depuis mardi 29 octobre des travaux du 7e Congrès de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA). Cet événement majeur réunit des personnalités éminentes du continent, avec un objectif clair : renforcer les échanges sur les questions constitutionnelles et les droits fondamentaux de l’homme en Afrique.
Mercredi 30 octobre, les membres du bureau exécutif de cette organisation panafricaine ont tenu leur 17e session, marquant une étape préparatoire cruciale avant l’ouverture officielle du Congrès. Le lendemain, jeudi 31 octobre, c’est le vice-président de la République du Zimbabwe, le Dr Chiwenga, qui a inauguré les travaux dans le cadre prestigieux de l’hôtel Éléphant Hills. À ses côtés, presque tous les présidents des juridictions constitutionnelles africaines étaient présents, y compris Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo, ainsi que plusieurs personnalités de l’Union africaine et d’autres continents.
Le thème central de ce 7e Congrès, intitulé « La dignité humaine en tant que valeur et principe fondamentaux : source d’interprétation constitutionnelle de protection et d’application des droits fondamentaux de l’homme », souligne l’importance cruciale de la dignité humaine dans le cadre constitutionnel. Ce choix thématique ouvre la voie à des discussions profondes sur les droits de l’homme et leur interprétation à travers le prisme des constitutions africaines.
La journée de jeudi a été riche en débats et en réflexions, avec la tenue de deux panels. Le premier, axé sur “la dignité humaine en tant que valeur et principe constitutionnels fondamentaux”, a été animé par Elisabeth Gwaunza, juge en chef adjoint de la Cour constitutionnelle du Zimbabwe. Le deuxième panel, consacré à “la dignité humaine en tant que droit et liberté fondamentaux de l’homme”, a vu la direction de Dieudonné Kamuleta Badibanga. Ce dernier a brillamment coordonné les interventions de divers experts, notamment la présidente du tribunal constitutionnel de l’Angola, le président de la cour constitutionnelle de Turquie, le président de la Cour suprême et constitutionnelle d’Éthiopie, un membre du conseil constitutionnel du Cameroun et le président du Conseil constitutionnel de la République Centrafricaine.
Dans le cadre de ces échanges, le président de la Cour constitutionnelle de la RDC, Dieudonné Kamuleta Badibanga, prendra la parole vendredi pour aborder le sous-thème intitulé “la dignité humaine comme source d’interprétation constitutionnelle”. À travers une intervention scientifique, il mettra en avant les efforts réalisés par la Cour constitutionnelle de la RDC en matière de protection de la dignité humaine. Il est à noter que ces interventions s’accompagnent de débats animés, se déroulant dans un cadre apolitique, favorisant ainsi un dialogue constructif sur des sujets d’une grande importance pour le continent africain.
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