Au total, 1.017 nouveaux recensés, dont 45 confirmés et 16 décès, soit une baisse de taux de létalité de 1,6 %, dans le cadre de la lutte contre la variole du singe en République démocratique du Congo, au cours de la semaine 44.
Le ministère de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale a rendu public son rapport sur la situation épidémiologique de Mpox ou variole du singe en République démocratique du Congo, au cours de la semaine 44.
Pendant cette période, 1.017 nouveaux cas suspects ont été signalés, dont 45 confirmés (40 cas au Nord-Kivu) et 16 décès. Le ministère de la Santé a recensé une baisse du taux de létalité qui est passé de 1,20 % (S43) à 1,6 % (S42) cette semaine.
Au sujet de la vaccination, 51. 649 personnes ont été vaccinées notamment Equateur 5.431 ; Nord-Kivu 13.413 ; Sankuru 2.203 ; Sud-Kivu 22.918 ; Sud-Ubangi 5.500 ; Tshopo 2.184
Depuis le début de l’épidémie de Mpox en République démocratique du Congo, le pays a enregistré 39.501 cas, dont 28.929 cas investigués, 15.425 cas prélevés ,8.662 cas confirmés et 1.073 décès de cas suspects.
Les provinces les plus touchées par l’épidémie sont entre autres l’Équateur, Sud-Ubangi, Maï-Ndombe, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Lualaba, Haut-Lomami, Tshuapa, Tshopo, Sankuru, Kasaï, Mongala, Nord-Ubangi et Kinshasa.
Pour rappel, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) a déclaré le mercredi 14 août dernier, l’épidémie de MonkeyPox ou variole du singe comme étant une urgence de santé publique au regard de la flambée des cas sur le continent Africain.
Depuis le début de 2024, la RDC fait face à une recrudescence préoccupante des cas et des décès liés au Mpox. Selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), plus de 4 900 cas confirmés de Mpox ont été signalés en RDC, avec un bilan dépassant les 629 décès. Cette augmentation est significative par rapport aux années précédentes, et les autorités sanitaires locales peinent à endiguer cette nouvelle vague.
Le Mpox, anciennement connu sous le nom de variole simienne, est une maladie virale qui sévit principalement dans les zones tropicales de l’Afrique centrale et occidentale. On distingue deux clades du virus : le clade I (y compris les sous-clades Ia et Ib) et le clade II (y compris les sous-clades IIa et IIb). La RDC est particulièrement concernée par clade Ib, qui présente un taux de mortalité plus élevé.
L’épidémie actuelle en RDC est en partie attribuée aux faibles infrastructures sanitaires et à la prévalence des contacts étroits entre humains et animaux porteurs du virus.
En septembre 2024, la RDC a reçu environ 265 000 doses de vaccins, approvisionnés par HERA via Africa CDC, USAID, et Gavi, pour tenter de juguler cette flambée. Ces doses ont été réparties sur 12 zones de santé, dont plusieurs sont gravement touchées, notamment la province du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Cette dernière est particulièrement vulnérable en raison de sa densité de population et de ses infrastructures sanitaires limitées. La ville d’Uvira, située dans cette province, est l’un des centres névralgiques de la vaccination. En plus de la vaccination, des campagnes de sensibilisation sur les mesures préventives ont été organisées, notamment dans les zones où l’accès aux soins est limité. Les autorités encouragent les populations à limiter les contacts avec les animaux sauvages et à signaler rapidement tout cas suspect.
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