La situation sur la Route Nationale numéro 4 (RN4), dépendant de Niania à Kisangani, dans la province de la Tshopo, devient de plus en plus préoccupante. Plus de 300 véhicules sont actuellement immobilisés sur ce tronçon en raison de l’état de dégradation avancée de la voie, particulièrement touchée par les intempéries récentes.
Dans une déclaration alarmante, la société civile du territoire de Bafwasende est en état de fait de cette situation critique. Selon François Bangwabedi, coordonnateur de la société civile de Bafwasende, « nous faisons face à une dégradation avancée de la route, surtout au niveau du PK 181, où un bourbier monumental s’est formé. Les usagers subissent de plein fouet cette situation. De Niania à Bafwasende, plus de 300 véhicules sont bloqués ».
Ce qui devait être un trajet de deux à trois jours prend désormais plus d’une semaine. Les voyageurs font face à des conditions de vie déplorables en cours de route, avec des conséquences dramatiques sur leur santé et leur bien-être. Beaucoup de maladies, d’autres de la faim, car l’isolement et l’incapacité de poursuivre le voyage ralentissent l’arrivée de l’aide.
Bien que des travaux de maintenance aient été entamés sur ce tronçon de route vital pour la région, les conditions sur le terrain restent désastreuses. La société civile du territoire de Bafwasende appelle donc à une intervention urgente du gouvernement afin de restaurer cette route d’intérêt national et de garantir des conditions de circulation adéquates. Ce chantier est d’autant plus important pour faciliter les échanges commerciaux entre les provinces de l’Ituri, de la Tshopo et du Nord-Kivu, contribuant ainsi au développement économique de cette partie du pays.
Franck YENGA