Malgré une campagne de désinformation orchestrée par des relais pro-Kigali, Goma demeure majoritairement sous le contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Selon le ministre du Développement rural, Mohindo Nzangi, les FARDC tiennent toujours 80 % de la ville, démentant les rumeurs amplifiées sur les réseaux sociaux au sujet de prétendues victoires des terroristes du M23, qui ne sont qu’une façade pour l’armée rwandaise. En dépit des manœuvres adverses, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), un symbole majeur de souveraineté. Ces événements rappellent l’héroïsme des Kinois en août 1998, lorsque la capitale repoussa l’invasion rwandaise et ougandaise. Aujourd’hui, c’est Goma qui incarne cet esprit héroïque, défiant les agressions étrangères par une résistance farouche des FARDC et des Wazalendo, soutenue par une population mobilisée. Goma devient ainsi le théâtre d’une lutte pour la souveraineté nationale, inscrivant son combat dans l’histoire d’une RDC résolument debout face à l’adversité.
La ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, continue de démontrer une résilience exceptionnelle face à l’agression rwandaise et ses complices du M23. Contrairement aux allégations fallacieuses propagées par certains relais d’opinion pro-Kigali, Goma reste en grande partie sous le contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui tiennent tête à une armée rwandaise en perte de vitesse.
Une résistance affirmée : les faits parlent
Le ministre du Développement rural, Mohindo Nzangi, a confirmé sur Radio Top Congo que “l’armée contrôle encore 80 % de la ville de Goma”, dissipant ainsi les rumeurs de prétendues victoires des terroristes du M23, largement amplifiées sur les réseaux sociaux par des vidéos truquées. Ces manipulations visent à semer la confusion et à miner la confiance en l’armée congolaise. Pourtant, sur le terrain, la réalité est tout autre.
Les FARDC, soutenues par des “Wazalendo”, mènent une lutte acharnée pour défendre chaque parcelle de territoire. En fin de la soirée, les forces loyalistes ont non seulement maintenu leur présence dans les zones stratégiques de la ville, mais elles ont également repris le contrôle de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), un symbole clé de souveraineté.
Le spectre de 1998 : un écho historique
Les événements actuels rappellent étrangement les jours sombres des 19, 20 et 21 août 1998, lorsque Kinshasa, la capitale, fut attaquée par les forces rwandaises et ougandaises. À l’époque, les habitants de la capitale s’étaient levés, armés d’un patriotisme farouche, pour repousser les agresseurs aux côtés des forces armées nationales. Aujourd’hui, ce même esprit héroïque anime Goma. Cette ville stratégique ne s’effondre pas devant l’ennemi, bien que les forces rwandaises espéraient y avancer sans résistance. Au contraire, elles essuient des revers cuisants, redéfinissant l’équilibre des forces sur le terrain.
L’un des faits marquants est l’annulation du meeting de Corneille Nangaa, initialement prévu au stade de Goma lundi matin. Cet événement devait être orchestré pour appuyer la propagande rwandaise.
Cependant, grâce aux FARDC et aux Wazalendo, les plans des agresseurs ont été balayés par les revers subis sur le terrain. Ce sursaut patriotique des habitants de Goma rappelle que le soutien populaire est une force motrice pour une armée engagée dans une guerre asymétrique.
En dépit de leur stratégie d’intimidation, les forces rwandaises semblent également éprouver les conséquences de cette guerre. La situation sécuritaire dans la ville rwandaise de Gisenyi, située à la frontière avec Goma, reste précaire. Des habitants fuient vers Kigali, des écoles et commerces sont fermés, et une tension palpable règne dans la région. Cet impact direct sur le Rwanda souligne que l’escalade militaire n’est jamais sans conséquences, même pour les agresseurs.
Pour les Congolais, la bataille pour Goma ne se résume pas à une simple défense territoriale ; elle est un symbole de la souveraineté congolaise face à une agression étrangère orchestrée avec cynisme. Les FARDC et les civils congolais envoient un message fort au monde : la RDC ne pliera pas face à des agendas expansionnistes.
En somme, Goma s’inscrit dans la lignée des bastions congolais qui refusent de céder, peu importe l’intensité de la menace. Le courage des FARDC et des Wazalendo, soutenu par une population mobilisée, redéfinit les contours de la résistance patriotique en RDC. Ce combat pour la souveraineté ne sera pas seulement celui de Goma, mais celui de toute une nation.
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