Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris des mesures fermes pour garantir la protection des missions diplomatiques et de leurs personnels, suite aux manifestations populaires qui ont éclaté le mardi 28 janvier 2025 à Kinshasa, en réponse à l’agression rwandaise dans l’Est du pays. Ces mobilisations, qui ont mobilisé une grande partie de la population, ont malheureusement été marquées par des actes de vandalisme visant des ambassades occidentales, exacerbant ainsi les tensions déjà présentes. Le ministère des Affaires étrangères a exprimé ses regrets face à ces excès et a réaffirmé son engagement à préserver des relations diplomatiques stables et respectueuses.
Suite aux manifestations populaires déclenchées le mardi 28 janvier 2025 à Kinshasa, en réaction à l’agression rwandaise dans l’Est du pays, le Gouvernement de la République démocratique du Congo a pris des mesures pour garantir la protection des missions diplomatiques accréditées, de leurs personnels et de leurs biens. Ces mobilisations, qui ont rassemblé une large partie de la population, ont malheureusement été marquées par des actes de vandalisme ciblant certaines ambassades occidentales, notamment celles de la France, de la Belgique et des États-Unis, accusées par les manifestants de complicité dans le conflit.
Dans une déclaration officielle, le ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a présenté ses regrets pour ces débordements, soulignant que le Gouvernement congolais est « préoccupé » par ces incidents et qu’il met tout en œuvre pour renforcer la sécurité autour des représentations diplomatiques. Le ministère a également appelé à la retenue, tout en réaffirmant son engagement à protéger les relations diplomatiques de la RDC.
Préserver la paix
Lors d’une intervention télévisée sur la chaîne nationale RTNC, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a fermement condamné ces actes de vandalisme. Il a également mis en garde contre les infiltrations visant à semer le chaos au sein des mouvements populaires : « Nous sommes infiltrés et nous avons des ennemis à l’intérieur. Si vous voyez dans les mouvements de masse quelqu’un qui pousse au pillage, au vandalisme, il faut le dénoncer. »
Patrick Muyaya a insisté sur la nécessité de maintenir le caractère pacifique des manifestations pour éviter de ternir l’image du pays à l’international et d’affaiblir la cause commune. « Les Congolais doivent comprendre que leur unité est la plus grande arme. 26 provinces égale une, 145 territoires également un. Nous ne lâcherons pas un centimètre carré de notre territoire », a-t-il martelé.
Pendant ce temps, dans la ville de Goma, les affrontements se poursuivent entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise. Ce contexte tendu a conduit le Président de la République, Félix Tshisekedi, à convoquer une réunion interinstitutionnelle pour évaluer la situation sécuritaire.
À cette occasion, le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a annoncé une prochaine adresse à la nation par le chef de l’État pour fixer la population sur les mesures envisagées.
En dépit de la consternation générale face aux exactions commises par les supplétifs du Rwanda dans le Nord-Kivu, le Gouvernement congolais a appelé à la vigilance et à la responsabilité citoyenne. Il a également encouragé les populations à dénoncer les éléments perturbateurs infiltrés dans les manifestations pour éviter toute escalade et préserver la paix sociale.
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