Au cœur d’un contexte régional sous tension, la diplomatie congolaise poursuit son offensive pour mobiliser les partenaires internationaux autour de la paix. Lundi 20 octobre, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a reçu à Kinshasa l’ambassadrice du Royaume de Belgique, Roxane de Bilderling. Au menu des échanges : la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, les processus de paix en cours à Washington et à Doha, mais aussi le rôle de la communauté internationale dans la stabilisation de la région. Cette rencontre s’inscrit dans une série de concertations bilatérales visant à consolider le soutien de Bruxelles aux efforts diplomatiques de Kinshasa. Elle intervient à un moment clé, alors que la question du retrait progressif de la MONUSCO et la gestion des mécanismes d’accès aux visas Schengen sont également à l’ordre du jour.
La République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique réaffirment leur volonté commune de coopérer pour la stabilité et la paix dans la région des Grands Lacs. Ce lundi 20 octobre 2025, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a reçu en audience l’ambassadrice de Belgique à Kinshasa, Roxane de Bilderling.
Selon un communiqué du ministère congolais des Affaires étrangères, les échanges ont porté sur la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays et sur les processus de paix actuellement menés à Washington et à Doha. Bruxelles a réitéré son soutien aux efforts diplomatiques de Kinshasa pour une solution durable aux violences qui déchirent cette partie du territoire.
Les discussions ont également abordé l’évaluation du rôle de Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) dans la mise en œuvre des résolutions issues des différents processus de paix. Ce point revêt une importance stratégique, alors que le retrait progressif de la mission onusienne est amorcé et que la RDC entend renforcer ses propres capacités de sécurité et de gouvernance locale.
Autre sujet sensible évoqué : les difficultés rencontrées par les Congolais dans l’obtention de rendez-vous à Maison Schengen de Kinshasa. Ce dossier, considéré comme prioritaire par la partie congolaise, illustre les enjeux concrets de la coopération bilatérale.
En consolidant son partenariat avec Bruxelles, Kinshasa espère renforcer la coordination internationale autour de la paix dans l’Est du pays. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large d’alliances diplomatiques, au moment où les efforts régionaux et internationaux convergent pour tenter d’éteindre une crise qui dure depuis plus de deux décennies.
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