Dans un contexte de pressions sécuritaires persistantes, le gouvernement congolais a franchi une étape structurante en validant la création d’un Fonds de soutien et de développement des Forces armées de la RDC (FARDC), destiné à renforcer durablement les capacités opérationnelles de l’armée nationale.
La décision a été entérinée lors du 70ᵉ Conseil des ministres, présidé le vendredi 12 décembre 2025 par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le projet d’ordonnance instituant ce nouveau mécanisme a été présenté par le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Guy Mwadiamvita, avant d’être adopté à l’unanimité.
Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ce fonds aura pour mission principale de soutenir la programmation militaire, notamment dans le cadre de l’« effort de guerre », en mobilisant des ressources aussi bien publiques que privées. Les contributions attendues proviendront du pouvoir central, des provinces, des entités territoriales décentralisées, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, ainsi que de toute personne ou organisation désireuse d’appuyer l’armée nationale.
Au-delà du financement des opérations, le fonds sera chargé de négocier et de suivre les mécanismes de prélèvement liés aux recettes du pouvoir central, tout en définissant les parts applicables dans les contrats de partenariat en matière de défense.
Pour les autorités, l’objectif est clair : accroître l’efficacité opérationnelle des FARDC, en leur fournissant des moyens logistiques et techniques à la hauteur des défis sécuritaires actuels, et consolider la capacité de l’État à défendre l’intégrité du territoire national et à restaurer durablement la paix.
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