Le bureau Mboso apporte cet éclairage en faisant savoir que le règlement intérieur de la législature passée reconnaissait les assistants parlementaires comme personnel politique attaché aux députés nationaux et leurs salaires dépendaient de la ligne budgétaire. Par bonne foi et générosité, le président du bureau sortant, Christophe Mboso NKodia Pwanga et l’actuel président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale a accepté de prendre en charge les assistants parlementaires. Mais, la ligne budgétaire ne prévoit pas d’indemnités de sortie pour les assistants parlementaires.
Les assistants parlementaires de la dernière législature ont débrayé, mardi 9 avril, dans les installations du parlement congolais. Ils réclament du bureau Mboso le paiement de plusieurs avantages, notamment les arriérés de salaires et des indemnités de sortie. En même temps, ils accusent le bureau Mboso, de la dernière législature, de n’avoir pas signé la décision de nomination devant couvrir leur exercice, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Face à toutes ces fausses accusations, le bureau Mboso apporte cet éclairage. Le règlement intérieur de la législature passée reconnaissait les assistants parlementaires comme personnel politique attaché aux députés nationaux et leurs salaires dépendaient de la ligne budgétaire.
Par bonne foi et générosité, le président du bureau sortant, Christophe Mboso NKodia Pwanga et l’actuel président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale a accepté de prendre en charge les assistants parlementaires. Mais, la ligne budgétaire ne prévoit pas d’indemnités de sortie pour les assistants parlementaires.
« Le problème des assistants est résolu par le règlement intérieur et des élus du peuple. C’est le cas de l’actuel qui avait prévu deux assistants par député, mais la plénière qui est souveraine en a décidé autrement. C’est maintenant facultatif », a commenté un député rencontré au couloir.
C’est donc de bonne volonté que le président Mboso a consenti de payer les indemnités de sortie au personnel politique des bureaux Kamerhe, Boshab et Minaku alors qu’il n’y était pas obligé du tout.
A ce stade, il importe de relever que le président Mboso N’Kodia Pwanga a payé le personnel des cabinets Kamerhe, Boshab, Minaku ainsi que Mabunda, y compris le 1/12 de mois d’avril et tout le mois de mai.
Parmi le personnel politique payé par Christophe Mboso, il y a Pierre Kangudia et Jean-Baudouin Mayo Mambeke, respectivement directeur de cabinet et directeur adjoint de V. Kamerhe. Pourquoi refuserait-il de payer les assistants parlementaires si le budget 2023 avait pris en compte cette catégorie de personnel politique ?
Mu par sa générosité légendaire qui a dépassée toutes les limites, le président Mboso a même payé les veuves de 1960 à 1992 qui percevaient 7.500 Fc/mois. Avec l’homme d’un sens élevé d’écoute et rempli d’humanisme, le patriarche Mboso, elles perçoivent désormais 1000.50.000 .500 Fc (un million cinquante mille cinq cent de francs congolais).
De même, avant l’avènement du bureau Mboso, les assistants parlementaires percevaient 502.000 Fc par mois et c’est le président mirifique Mboso qui a décidé d’octroyer 1.777. 000 Fc ( un million sept cents septembre sept de Franc congolais) à ces assistants parlementaires.
Par ailleurs, le budget 2023 n’a pas prévu de ligne budgétaire pour les indemnités de sortie des assistants, sinon les rémunérations. Curieusement, ceux qui sont venus manifester avaient dans leurs rangs des policiers, des éléments de la Société nationale d’électricité (SNEL) et d’autres personnes non identifiées, ceci prouve à suffisance qu’il y a une main noire qui sera bientôt révélée.
D’où la question : qui manipule ces gens ? Et pour quel intérêt ? Quand on sait que Mboso N’kodia a lavé tous ses prédécesseurs qui n’avaient jamais payé les indemnités de leur personnel politique.
Saint Augustin K.