L’absence de vaccination contre la variole humaine depuis 1980 contribue à l’augmentation des cas de Mpox (variole de singe) parmi les jeunes en République Démocratique du Congo. C’est ce qu’a révélé le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Dr Roger Samuel Kamba, lors d’une conférence de presse à Kinshasa le lundi 19 août. Il a annoncé que le Japon et les États-Unis ont promis d’envoyer des vaccins à la RDC, en ciblant en priorité les jeunes. « J’espère que la semaine prochaine nous pourrons voir arriver ce vaccin », a-t-il déclaré. En attendant, il a recommandé de respecter les mesures d’hygiène, de se faire vacciner et d’éviter la consommation d’animaux trouvés morts.
Le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Dr Roger Samuel Kamba, a fait le point, lundi 19 août, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, sur la situation de l’épidémie de Mpox (variole du singe) en République Démocratique du Congo (RDC). Il a souligné que l’une des raisons principales de l’augmentation des cas parmi les jeunes est l’absence de vaccination contre la variole humaine depuis 1980. Ce vaccin, qui offrait une protection contre des infections similaires, n’est plus administré, contribuant ainsi à la propagation du Mpox.
Dr Kamba a annoncé que le Japon et les États-Unis ont promis de fournir des vaccins à la RDC, avec une priorité accordée aux jeunes. « Nous avons deux pays essentiellement qui nous ont promis le vaccin, le Japon et les États-Unis d’Amérique. J’espère de tout cœur que la semaine prochaine nous pourrons voir arriver ce vaccin », a-t-il déclaré.
Le ministre a précisé que la vaccination n’est qu’une partie de la réponse à l’épidémie. Il a mis l’accent sur l’importance des mesures d’hygiène comme première ligne de défense contre le Mpox. « Il est crucial de limiter les contacts avec les personnes malades et les objets contaminés, de se laver régulièrement les mains avec des solutions hydro-alcooliques. Cela constitue notre première ligne de défense », a-t-il expliqué. En complément, il a recommandé de ne pas consommer ou toucher des animaux trouvés morts, et de se faire vacciner dès que cela sera possible.
Dr Kamba a également abordé les défis liés à l’acquisition des vaccins, soulignant que la vaccination est une solution essentielle pour maîtriser l’épidémie. « La vaccination est une solution à nos problèmes. Nous avons vaincu de grandes endémies grâce à la vaccination. Il est très important que la population comprenne cela », a-t-il commenté. Il a révélé que les producteurs de vaccins sont réticents à fournir les doses nécessaires et a mentionné que la Belgique contribuera avec 215 000 doses. Le coût total pour obtenir 3 millions de doses de vaccins est estimé à 600 millions USD, tandis que le plan de riposte contre le Mpox, incluant les autres aspects de la réponse, est évalué à plus de 48 millions USD.
Le Mpox, découvert pour la première fois chez l’homme en 1970 en RDC, est principalement limité à l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Actuellement en forte recrudescence en RDC et dans quelques autres pays africains, la maladie a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS, après avoir été qualifiée d’urgence continentale par l’Africa CDC et d’urgence nationale par le gouvernement congolais.
Infos27