Le ministre de la Pêche et de l’Élevage, Jean-Pierre Tshimanga, a échangé avec l’ambassadeur du Maroc, M. Rachid Agassim, sur le partage d’expertise en pisciculture pour renforcer la lutte contre l’insécurité alimentaire en RDC. Le Maroc s’engage à apporter son savoir-faire dans ce secteur en plein essor, afin de soutenir le développement durable de la pêche et l’amélioration de la sécurité alimentaire en République démocratique du Congo.
Le partage d’expertise du Royaume du Maroc en matière de pisciculture avec la République démocratique du Congo a occupé une place centrale lors des échanges qui se sont tenus mercredi 16 octobre entre le ministre de la Pêche et de l’Élevage, Jean-Pierre Tshimanga, et l’ambassadeur du Royaume du Maroc, M. Rachid Agassim.
Selon les informations fournies par la cellule de communication du ministère, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre l’insécurité alimentaire en RDC.
À l’issue de cette audience, l’ambassadeur marocain a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement du ministre Tshimanga à relever les défis dans le secteur de la pêche et de l’élevage. « Le Maroc est prêt à partager son expérience en matière de pisciculture avec la RDC. Ce secteur connaît un essor mondial et de nombreux pays y voient un levier essentiel pour leur développement », a déclaré M. Agassim, soulignant ainsi l’importance de la coopération entre les deux nations pour promouvoir la sécurité alimentaire à travers le développement durable de la pisciculture.
Le Maroc, fort de ses avancées significatives dans le domaine aquacole, offre à la RDC une expertise précieuse pour structurer et moderniser son secteur piscicole, contribuant ainsi à une meilleure gestion des ressources halieutiques et à la diversification des sources alimentaires pour la population congolaise. Cette initiative s’inscrit également dans une dynamique plus large de coopération Sud-Sud, qui vise à renforcer les échanges et les transferts de savoir-faire entre les pays africains pour répondre aux défis communs tels que la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.
Ce partenariat stratégique entre les deux pays devrait non seulement améliorer la production locale de poisson en RDC, mais aussi générer de nouvelles opportunités économiques pour les communautés rurales et les petits producteurs. Le développement de la pisciculture est perçu comme une réponse durable aux problèmes de nutrition et un vecteur de croissance inclusif pour le secteur agricole congolais.
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