Le gouvernement de la République affiche une ambition claire : refonder le Portefeuille de l’État pour bâtir une RDC prospère. Cette vision a pris forme avec le lancement, lundi à Kinshasa, par le Président Félix Tshisekedi, des États généraux des entreprises publiques, placés sous le thème évocateur : « Faire du Portefeuille de l’État un puissant levier de la croissance économique et du développement social ». Pendant cinq jours, ces assises se consacreront à un diagnostic approfondi des faiblesses structurelles et managériales qui entravent ces entreprises, dans le but d’adopter des réformes audacieuses. L’objectif est clair : instaurer une gestion rigoureuse et garantir une contribution effective des entreprises publiques à l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
Lundi 9 décembre 2024, au Centre financier de Kinshasa, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a ouvert les États généraux des entreprises du Portefeuille de l’État, marquant ainsi une étape cruciale dans la quête d’une gouvernance efficace et transparente des entités publiques. Placées sous le thème évocateur « Faire du Portefeuille de l’État un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la République Démocratique du Congo », ces assises s’inscrivent dans la vision présidentielle de refonder ces entreprises comme des moteurs essentiels du progrès économique et social.
Pendant cinq jours, les travaux réuniront des experts, des dirigeants d’entreprises publiques, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants des institutions de contrôle, dans l’objectif de poser les bases d’une réforme structurelle ambitieuse. Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, a clairement souligné l’enjeu : « Nous devons adopter des résolutions audacieuses pour des réformes courageuses ».
Les défis structurels au cœur des discussions
Le diagnostic est implacable. Les entreprises publiques du Portefeuille font face à une kyrielle de défis : résultats négatifs chroniques, corruption, faible productivité, endettement insoutenable, détournements de biens, vieillissement du personnel et conflits internes. Autant de maux qui sapent leur efficacité et compromettent leur mission de servir l’intérêt national.
Pour Félix Tshisekedi, la transformation de ces entreprises est impérative. Dans son discours, il a rappelé que l’objectif premier est de faire de ces entités des acteurs clés du développement national, capables de : Générer des revenus significatifs pour l’État ; Créer des emplois de qualité ; Contribuer directement à l’amélioration du bien-être des Congolais. Le Chef de l’État a insisté sur une gestion désormais « irréprochable », prônant la rigueur et la transparence comme principes directeurs.
Une nouvelle gouvernance pour un nouveau départ
Ces États généraux doivent aboutir à des réformes concrètes et durables, avec des résolutions orientées vers : La modernisation des structures de gestion, en introduisant des standards internationaux de gouvernance d’entreprise ; Le renforcement des mécanismes de contrôle et de transparence, pour éliminer la corruption et les pratiques peu orthodoxes ; La redynamisation du capital humain, par des recrutements transparents et la formation continue des cadres ; La rationalisation des finances, en réévaluant les modèles économiques pour réduire l’endettement et garantir la rentabilité.
Le rôle des partenaires techniques, tels que les institutions financières internationales et les experts en gouvernance, sera crucial pour accompagner la RDC dans cette transformation.
À travers ces assises, le gouvernement réaffirme son engagement à redonner à ces entreprises publiques leur rôle stratégique, non seulement comme vecteurs de croissance économique, mais aussi comme garants d’un développement inclusif. Les résultats attendus doivent répondre aux attentes d’une population en quête d’amélioration de ses conditions de vie.
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