L’unanimité des condamnations a été exprimée, mardi 28 janvier, lors de la séance d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies, suite à la prise de la ville de Goma par les troupes rwandaises. Les représentants des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de la Russie, de la Sierra Leone, etc., ont fermement dénoncé l’agression rwandaise via le groupe armé M23 et l’intensification de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils ont aussi dénoncé l’impact dévastateur de cette offensive sur la population, réclamant un retrait immédiat des troupes rwandaises et la fin de leur soutien aux groupes armés.
Lors de la séance d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies, mardi 28 janvier, les représentants des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de la Russie, de la Sierra Leone, etc., ont exprimé de vives préoccupations face à l’escalade de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), condamnant fermement les actions du Rwanda et du groupe armé M23.
Les États-Unis ont dénoncé “l’agression rwandaise” par l’intermédiaire du M23 et ont exigé le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC, appelant la communauté internationale à réagir de toute urgence pour favoriser une paix et une stabilité durables dans la région. Le représentant américain a souligné que l’ensemble des ressources internationales doivent être mises en œuvre pour trouver une solution durable à ce conflit.
De son côté, la France a condamné la prise de la ville stratégique de Goma par les troupes rwandaises et les attaques dirigées contre les forces de la Monusco, tout en dénonçant l’utilisation de systèmes de brouillage GPS par le Rwanda, un acte aggravant la crise humanitaire au Nord-Kivu.
Le Royaume-Uni a exprimé sa profonde inquiétude face à l’ampleur des souffrances humaines, signalant qu’au moins un million de personnes ont été contraintes de fuir en raison du siège de Goma, et a appelé toutes les parties à garantir l’accès humanitaire sans entrave.
La Russie a ajouté que la situation à l’Est de la RDC était en train de se transformer en catastrophe, mettant Goma en isolement total. Elle a exhorté les parties à rejoindre le processus de Luanda pour parvenir à un accord de paix, tout en appelant à des mesures plus strictes contre l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC, facteur de déstabilisation.
Enfin, la Sierra Leone a demandé un retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises et une cessation de leur soutien au M23.
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