Une délégation du ministère français des Affaires étrangères, dirigée par l’ambassadeur Jean-Marc Châtaigner, s’est rendue mercredi auprès de la ministre d’État du Plan pour se renseigner sur l’état d’avancement du plan de désengagement de la Monusco en République démocratique du Congo.
À la suite de l’audience, M. Christophe Bigot, directeur de l’Afrique et de l’océan Indien au ministère français des Affaires étrangères, a déclaré : “Les Nations Unies sont en contact avec toutes les parties prenantes pour favoriser l’apaisement et le retour au calme, qui sont absolument indispensables. Nous avons pris connaissance des chiffres des déplacés, des victimes et du niveau grave de l’insécurité dans l’Est de la RDC.” Il a également révélé : “Au Conseil de sécurité à New York, la France est en charge de la rédaction des projets de résolutions en concertation avec les autres membres du Conseil.” M. Christophe Bigot a souligné l’importance de rassurer la protection des civils, en particulier dans cette zone délicate.
Les émissaires du Secrétaire général des Nations Unies, en mission à Kinshasa, ont cherché à obtenir des informations sur l’avancement des travaux entre la RDC et la Monusco concernant le plan de désengagement tel que prévu par la déclaration du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Ils ont également cherché à obtenir des informations sur les mesures envisagées par le gouvernement congolais et la Monusco pour assurer la sécurité des civils pendant le processus de retrait. Après plus de deux décennies de service pour la paix en RDC, la mission onusienne s’est engagée dans un processus de désengagement en collaboration avec le gouvernement congolais. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exprimé sa volonté de décider d’ici la fin de l’année 2023 du retrait “progressif, responsable et durable” de la MONUSCO et des mesures à prendre en priorité.
La Rédaction