Non seulement il mérite de retourner à l’Assemblée nationale, mais il devrait également être maintenu au portefeuille de la Communication & des Médias et être le porte-parole du futur gouvernement, qui sera sans doute l’émanation de l’Union sacrée. C’est de Patrick Muyaya, candidat député national n° 476 dans la circonscription de la Funa et n° 41 pour les provinciales à Bandal, que parle ainsi ce conseiller à l’Intégration régionale. Ancien de la radio publique, le conseiller se dit très marqué par la mutation technique de la RTNC, le nouvel ordre dans les TNT, télévisions numériques terrestres grâce au pilotage de Patrick Muyaya.
“Chez certaines personnes, la médisance, la conflictualité, la calomnie qui frise les imputations dommageables, etc., la haine et la jalousie face au succès du prochain sont dans le sang, dans leur ADN… c’est inné, un peu comme un rythme biologique normal”, soutient cet ancien journaliste d’un quotidien qui se veut plein de potentialités à propos des prétendus détournements maladroitement lancés contre le ministre de la Communication & des Médias.
Et de poursuivre, de tous les Warriors du cabinet Sama Lukonde, Patrick Muyaya compte parmi ceux qui ont été à la hauteur de leurs missions. “Certes, parmi ses prédécesseurs, certains avaient aussi le verbe facile, la verve… mais Muyaya a apporté de la valeur ajoutée nec plus ultra : la vérité !… sans oublier, sa méthodologie de communication participative avec les autres membres du gouvernement”.
Par ailleurs, la DGRAD se félicite que le secteur de la communication & des médias soit devenu un service d’assiette qui contribue effectivement aux recettes non fiscales. Pour l’exercice 2024, le secteur devrait verser au moins 1,776 milliard de francs au Trésor public. Pour ce faire, la DGRAD rapporte que “face à la difficulté de mener des actions contraignantes à l’égard de la plupart des chaînes de télévision et de radios communautaires appartenant aux politiciens et aux responsables des confessions religieuses qui ne s’acquittent de leurs obligations, le ministre de la Communication & des Médias annonce pour 2024 la signature de l’arrêté portant admission à l’exploitation de la TNT, la mise en place d’une commission de contrôle de conformité afin de déconnecter toutes les chaînes non en règle…”.
Patrick Muyaya envisage également de créer un corps d’inspecteurs des communications et des médias.
Ce n’est pas tout. Patrick Muyaya a fait admettre un budget de près de 89 milliards de francs (88.855.215.476 FC), soit environ 35,3 millions de dollars. M. Muyaya compte, en effet, poursuivre la migration high tech de la RTNC en 2024 avec un budget conséquent, près de 3 milliards de francs, soit plus d’un million et demi de dollars sont consacrés à l’acquisition des matériels de communication au profit de la télé et de la radio publiques. Et une enveloppe de 1.483.337.835 FC, soit environ 600.000 dollars, viendront en appui aux différentes structures de communication, dont la RENATELSAT, l’ACP, l’UJSA, la CNM TNT (télévision numérique) et naturellement la RTNC. Par-dessus tout, les salaires des agents et cadres de la RTNC et de l’ACP, entre autres, seront sensiblement augmentés car Patrick Muyaya a obtenu du ministère du Budget la poursuite de l’application du barème convenu avec l’intersyndicale de l’administration publique (INAP), ainsi que la prise en compte des grilles barémiques de la RTNC et de l’ACP. Muyaya aura donc réussi à créer un engouement des annonceurs pour la RTNC high tech en vue de grands événements futurs, entre autres, la prestation du serment du Président de la République, les JO Paris 2024, les compétitions africaines de football… Qui a fait mieux ?
Pold LEVI