Plutôt que de laisser le temps à l’expression de la vérité, sans intrusion et interférence dans l’affaire du meurtre du député national Chérubin Okende, des tentatives de désorientation de l’opinion se multiplient.
Alors que les enquêteurs n’ont toujours pas rendu leur rapport sur les circonstances du décès de l’ancien ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, à la grande surprise, apparait sur les réseaux sociaux un document présenté comme un rapport de l’Agence nationale des renseignements (ANR) décrivant un scénario de la mort par asphyxie de l’élu de Lukunga dans les locaux de l’état-major des renseignements militaires (ex-DEMIAP). Et très vite, comme dans un montage bien précis avec de partitions définies, c’est une certaine presse qui s’est activée à faire le relais.
Des sources sûres renseignent pourtant que cet homme politique rompu n’avait aucun problème avec les renseignements militaires du pays et, puisque n’ayant jamais été invité pour une quelconque affaire concernant la sureté de l’État.
Les faits tels que conçus et relatés relèvent sans nul doute d’un montage grossier qui vise à discréditer les services de renseignements de la République démocratique du Congo en les opposant afin de mieux désorienter l’opinion publique, surtout en cette période préélectorale.
Il s’observe depuis la prise de fonction du Général-major Christian Ndaywel à la tête des renseignements militaires congolais plusieurs attaques visant à ternir l’image de ce service alors que le concerné, n’ayant que la seule et unique nationalité congolaise, n’a aucun conflit d’intérêt à prévaloir le patriotisme pour protéger son pays. Ces actions de sape de l’image de l’ex-DEMIAP se sont multipliés depuis l’arrestation de Salomon Kalonda, et cela, dans des médias bien identifiés, sous le sponsoring d’une personnalité connue dans le seul but de nuire à la réputation de ce service et de ses dirigeants.
Le Potentiel / MCP, via mediacongo.net