Les élections en RDC, loin du tumulte et de l’immuabilité, ont déçu les augures funestes. Le droit de suffrage, devoir civique de tout citoyen, doit primer sur toute autre considération, même logistique. Ainsi, nul ne peut s’arroger une suprématie pour étouffer l’expression démocratique du peuple. Cette évidence, que les fauteurs de désordre peinent à saisir, les pousse de stratagème en stratagème, en vain, dans un pays où la maturité politique de la population et sa détermination à préserver l’intégrité territoriale priment avant tout.
Alors que les uns prêchaient l’absence d’élections, les autres ont ourdi un piège astucieux pour parfaire leur dessein de déstabilisation, en exigeant le respect absolu des délais constitutionnels. Cependant, la Commission électorale nationale indépendante a déjoué tous les pièges en organisant les élections dans les délais, reléguant ainsi les manœuvres dilatoires au second plan.
Il est admirable de constater que, malgré les défis logistiques colossaux dans un territoire aussi vaste que l’Europe occidentale, dépourvu d’infrastructures, avec près de 44 millions d’électeurs, 4 scrutins (présidentielle, législatives nationales, provinciales, municipales) et près de 100 000 candidats, l’équipe de la centrale électorale a accompli un travail exceptionnel. De plus, sur les 75 000 bureaux de vote, la proportion de ceux touchés par des incidents est à minimiser. La détermination des électeurs qui sont restés sur place pour voter a été déterminante.
Ainsi, l’histoire retiendra que les élections en RDC en 2023 sont un modèle de sérénité et de ponctualité, une déception pour les oiseaux de mauvais augure.
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