Lundi 15 janvier 2024, les partisans du Mouvement de Libération du Congo (MLC), dirigé par Jean-Pierre Bemba Gombo, se sont rassemblés devant le siège du parti à Kinshasa Gombe pour revendiquer le nombre de sièges à la députation nationale qu’ils affirment avoir été attribués à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) par la commission électorale.
Des pneus enflammés, des routes barricadées : voilà l’atmosphère inhabituelle qui a régné lundi après-midi au siège du parti, alors qu’ils réclamaient leurs sièges aux élections législatives du 20 décembre dernier en RDC.
Interrogé par notre rédaction, un cadre du MLC, qui a préféré garder l’anonymat, a décrit la situation de la manière suivante : “Les militants revendiquent le fait que le MLC a obtenu moins de députés et accusent l’UDPS de vouloir tout accaparer. Normalement, dans la circonscription électorale de Lukunga, nous aurions dû avoir 3 députés. Mais nous n’en avons eu qu’un seul. Ils affirment que l’UDPS a négocié avec la Ceni pour nous escroquer”.
Par ailleurs, selon certains observateurs, le MLC serait le deuxième parti politique à avoir atteint le seuil électoral lors des élections de décembre dernier, selon une publication de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Il est à noter qu’aucun décès ni blessé n’ont été signalés lors de cette manifestation. Des agents de police ont été dépêchés sur place pour maîtriser la situation.
Ance Tony