La politique criminelle est semblable à la maffia. En réalité, elle représente une maffia institutionnalisée qui sacrifie les innocents pacifiques au profit des objectifs capitalistes, tout comme la politique mise en place par le régime de Kigali pour maintenir l’instabilité dans la sous-région des Grands Lacs. Mais aujourd’hui, grâce à une diplomatie congolaise, de plus en plus active, la vérité émerge et rien ne peut être dissimulé. La voix de la République démocratique du Congo se fait entendre partout où elle a été injustement réduite au silence, dans le but de maintenir l’instabilité dans l’Est du pays. Les pillages des ressources naturelles du Congo impliquent plusieurs puissances hypocrites qui se présentent comme les amis du Congo et des Congolais en plein jour, mais portent des poignards contre eux pendant la nuit pour les maintenir à genoux.
Mais mentir n’est pas sans conséquence. Kigali expérimente actuellement cette vérité alors que Kinshasa déconstruit ses discours mensongers à différents niveaux : régional, continental et mondial. De revers diplomatique en revers diplomatique, le Rwanda se retrouve pris au piège de sa propre négation quant à sa présence en RDC et son soutien aux terroristes du M23. Ils se sentent maintenant vulnérables et cherchent désespérément à s’opposer au soutien apporté par l’Union africaine aux troupes déployées par les pays d’Afrique australe pour combattre les groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo. Leur argument fallacieux est celui d’un voleur pris en flagrant délit.
Si le conflit à l’Est est congolo-congolais, comme le prétend le Rwanda, et que le déploiement doit se faire en RDC et non au Rwanda, pourquoi cela susciterait-il de l’inquiétude ou même une préoccupation rwandaise ? La réponse est évidente ! Et depuis Lusaka, c’est la douche froide pour le Rwanda. Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’est conclu par la condamnation des manœuvres du Rwanda contre la mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC). Il a été clairement établi que « le déploiement de la SAMIDRC est conforme au Pacte fondateur de la SADC ainsi qu’à celui de défense mutuelle des pays membres ». Il était évident que le Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine n’accède pas à la demande du Rwanda, qui transpire l’esprit belliqueux. Un bellicisme désormais révélé.
PM