Depuis le 8 septembre 2023, date de son arrestation, Stanis Bujakera, Journaliste chez actualité.cd et Correspondant de Jeune Afrique a totalisé, le 8 octobre, un mois de vie en détention à la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Dans un Tweet publié, il y a 24 heures sur son compte X, son une équipe continue de clamer l’innocence du journaliste, en dépit de plusieurs charges portées contre lui.
“Cela fait un mois que Stanis Bujakera, père, mari, fils, ami, confrère, est détenu pour un article qu’il n’a pas signé, un mois que ses lecteurs sont privés des informations qu’il délivrait sans relâche”, peut-on lire dans le tweet.
Pour elle, cette démarche consiste à intensifier un SOS pour que ce chevalier de la plume soit libéré pour qu’il reprenne son travail d’informer.
“Puisque cette détention vise à le bâillonner, son équipe a décidé de relancer son compte X pour faire entendre sa voix et celles de tous ceux qui demandent aujourd’hui à ce qu’il soit libéré immédiatement, sans conditions, et puisse reprendre son travail sans contraintes”, note-t-on.
Pour rappel, Stanis Bujakera a arrêté le 8 septembre 2023 à l’aéroport international N’djili. Il a été transféré sept jours plus tard à Makala où il est détenu jusqu’à aujourd’hui. Il lui est reproché, notamment la propagation de faux bruits et la diffusion de fausses informations. C’est à travers un article publié par Jeune Afrique remettant en cause les renseignements en RDC sur la mort du Député national Chérubin Okende.
Déjà à deux reprises, sa demande de mise en liberté provisoire a refusée.
De leur part, les avocats de celui-ci ont toujours estimé que les charges retenues contre leur client etaient contraires à tout principe légal, en plus, pour un acte qu’il n’a pas commis.
Jean-Baptiste Leni