Lors d’un cadre de concertation organisé par la commission électorale nationale indépendante, du lundi 13 au mercredi 16 novembre 2023, soit sur une durée de trois jours, les avis sont restés divisés concernant l’organisation des élections générales dans le délai constitutionnel. Il est à noter que les élections auront lieu le 20 décembre de cette année.
Du côté de la CENI, un seul mot d’ordre est clair : les élections générales se tiendront, comme prévu, dans le délai requis par le calendrier électoral, c’est-à-dire le 20 décembre de l’année en cours. En ce qui concerne l’arrivée des logistiques électorales de Seoul, le premier vice-président de la CENI a assuré qu’elles arriveront par avion, sans toutefois préciser la date exacte.
Cependant, plusieurs membres des parties prenantes, notamment l’opposition et la jeunesse, restent sceptiques quant à l’organisation même des élections. La synergie des missions d’observation électorale (Symocel), une structure d’observation des élections en RDC, estime que le format choisi par la centrale électorale est publicitaire et loin de l’ambition de résoudre les problèmes soulevés par les parties prenantes tout au long du processus.
Le professeur en Sciences politiques à l’université de Kinshasa, Germain Kuna, joint par Infos27.cd, estime que ce cadre devrait permettre à la Ceni, non seulement de fournir des informations sur l’évolution du processus électoral aux parties prenantes, mais également de recueillir leurs avis en vue d’améliorer ledit processus, ce qui n’a visiblement pas été fait.
Il souligne également que le cadre de quelques heures ne suffit pas pour crédibiliser le processus électoral, mais que le grand défi pour la Ceni est de respecter les textes légaux en matière d’élections entre la centrale électorale et les acteurs politiques, chacun dans son domaine de compétence.
Il reste à savoir si la Commission électorale nationale indépendante, Ceni, tiendra à son mot d’ordre de la tenue des élections dans le délai prévu, soit le 20 décembre 2023.
JBL