Les élections générales ne se tiendront pas à Rutshuru et Masisi, deux territoires situés dans la province du Nord-Kivu. C’est le chef de l’État qui l’a confirmé ce jeudi 16 novembre 2023 au cours d’une interview accordée à France 24.
Félix-Antoine Tshisekedi indique, par ailleurs, que le gouvernement va continuer à fournir ses efforts pour la libération de ces deux territoires. « Malheureusement pour Rutshuru et Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire, mais qu’à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d’origine… », a-t-il promis.
Il a également rassuré que le gouvernement s’attelle à imposer la paix dans ces entités territoriales, tout en sauvegardant jusqu’à son terme le processus électoral.
En outre, en réponse à la question de savoir si la dispersion des opposants ferait de lui le favori pour le scrutin qui pointe à l’horizon, le chef de l’État estime qu’il reste serein et qu’il n’est pas concerné par les actions de l’opposition. « Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l’opposition n’est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où la vitalité démocratique est certaine et tant mieux pour la démocratie. Ce qu’ils font dans l’opposition, c’est leur problème », a-t-il répondu.
Interrogé sur le fait qu’il soit le favori de ces élections, Félix Tshisekedi répond positivement avec un petit sourire. « Bien sûr, sinon je n’aurais pas demandé à être rappelé. Je crois que je fais du bon travail, c’est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça, il faut qu’on se le dise. On sait tous que ceux qui viennent aujourd’hui, après cinq ans de ma présidence, me disent très clairement que les choses ont évolué dans le bon sens, même les paramètres à l’international le prouvent », s’est-il défendu.
La Rédaction