La justice congolaise montre clairement des signes prometteurs de consolidation de l’état de droit. Cela démontre qu’elle s’inscrit pleinement et activement dans la dynamique de la refondation d’un Congo nouveau imprégné de valeurs.
En conséquence, le Conseil supérieur de la magistrature, dirigé de main de maître par le Président Dieudonné Kamuleta, joue un rôle important. Cette contribution est reconnue par le chef de l’État lui-même.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, en tant que candidat à sa propre succession, se montre satisfait de l’élan pris par la justice. Invité, comme d’autres candidats, à une émission organisée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) pour présenter son programme au grand public, Félix Tshisekedi a répondu à la question sur les défis que pose le fonctionnement de la justice à l’État de droit, un des piliers de son premier mandat. Il a souligné que le système judiciaire a connu des contradictions avant lui, mais avec la dernière réforme, une culture de la peur des gendarmes s’est installée au sein de la magistrature.
Ainsi, il a salué le travail accompli par le président du conseil supérieur de la magistrature, qui partage la même vision pour son mandat. Ces éloges adressés à Dieudonné Kamuleta devraient encourager ce dernier à maintenir le cap pour que la justice du pays évolue davantage vers plus d’efficacité et d’efficience.
“Il y a un an, j’aurais peut-être répondu oui si vous m’aviez posé cette question. Avec la dernière réforme, la justice a tout de même progressé. C’est ce que j’entends de la part des magistrats eux-mêmes, qui me disent aujourd’hui qu’ils ont peur du gendarme. Aujourd’hui, il existe une chambre de sanction pour le comportement des magistrats eux-mêmes. Depuis sa mise en place, des magistrats ont déjà été condamnés. Il y a une certaine peur au sein de la magistrature. Tout n’est pas résolu, c’est vrai, mais il y a une évolution notable”, a-t-il déclaré.
Il convient de reconnaître que des efforts considérables sont déployés dans ce secteur afin de renforcer l’état de droit. L’efficience et l’efficacité sont des défis que le CSM relève déjà du côté des magistrats pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire. En interne, le Président du CSM veille à ce que des pratiques telles que le clientélisme, le trafic d’influence et la corruption soient vigoureusement combattues. Tout est mis en œuvre pour promouvoir une culture de la sanction positive, ce qui implique la mise en place d’un système d’intégrité et d’une couverture judiciaire de proximité.