Il est de quoi être ébahi et profondément répugné par les méthodes sans vergogne employées par certains candidats pour tenter de manipuler la population. À quelques heures des scrutins pour les élections présidentielle, législatives nationales, provinciales et municipales, certains déclarent déjà le vainqueur sur la base de la mobilisation de fanatiques et de curieux lors de leurs rassemblements ! C’est totalement spéculatif de tirer des conclusions sur la base d’une simple photo ou d’un extrait vidéo.
Dans ce jeu, de nombreux acteurs interviennent, notamment ceux chargés de la couverture médiatique à l’international, souvent engagés comme influenceurs selon des plans tracés pour le Congo, sans les Congolais et contre les Congolais. Il s’agit là d’une stratégie qui ne pourra en aucun cas réussir, car elle prépare plutôt le terrain à la contestation. Les résultats devraient absolument correspondre à leurs souhaits, et non refléter la vérité des urnes, c’est inimaginable ! Cessez de prendre les Congolais pour des naïfs : ils ne se laisseront pas abuser par vos pratiques déloyales ! En cette période de campagne, au lieu de promouvoir des programmes électoraux pour séduire les électeurs, beaucoup ont préféré recourir à des attaques, voire à des coups bas. Il est temps que chaque candidat s’interroge sur ce que retiendra l’électeur à la fin de la campagne : mon programme ou simplement des attaques ? Ainsi, une fois la campagne terminée, plus d’affiches, plus de discours, il est temps que seuls les électeurs décident, voire sanctionnent ceux dont le comportement a été indigne et irrespectueux, basé sur la manipulation, la victimisation et le mensonge. Le 20 décembre marquera le verdict, le dernier mot appartenant au peuple, malgré les spéculations autour du grand Congo, ce pays qui fait face à un défi existentiel.
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